Faire le jeu et imposer son rythme sont les clés de la réussite face au Niger L'équipe de Tunisie joue cet après-midi son avenir en CAN. Disons-le d'emblée, seule la victoire sera bonne à prendre. Après le succès en match d'ouverture aux dépens du Maroc, les joueurs de Sami Trabelsi devront mettre un tigre dans leur moteur. L'adversaire n'est pas un foudre de guerre. Le Niger est, certes, à prendre au sérieux rien que pour avoir barré la route de la qualification à l'Egypte et à l'Afrique du Sud, mais il ne devrait pas constituer un obstacle pour l'équipe de Tunisie. Le onze national a eu, c'est vrai, des problèmes face au Botswana et au Malawi durant la campagne des éliminatoires, mais ce cap semble être dépassé. La victoire face au Maroc doit absolument être le leitmotiv pour repartir du bon pied. Elle a sûrement retapé le moral des troupes. Aujourd'hui, une deuxième victoire ferait énormément de bien à la sélection nationale et sera décisive pour la qualification en quarts de finale. A condition toutefois de changer de choix tactique. Face aux Marocains, la sélection a été prudente et cela se comprend. Une approche différente Sami Trabelsi a abordé intelligemment le match et l'a géré comme il l'entendait. Ce soir, la donne va changer. Il va falloir attaquer et faire le jeu. L'équipe de Tunisie doit imposer son rythme et tenir les rênes du match en main. L'approche devra être différente de celle face au Maroc. Dans la même logique, le coach va certainement brusquer les choses. Pourquoi ne pas aligner par exemple un seul pivot? Que ce soit Traoui ou Korbi. Il effectuera, comme on aime le dire dans le jargon du football, le rôle d'essuie-glace ou de balayeur. Ce choix pourrait aussi déblayer le chemin à un joueur de tempéramment offensif supplémentaire.L'idée est à creuser. Tout comme celle de réessayer le tandem Darragi-Msakni. Nous avons aussi constaté que Chikhaoui n'a pas encore un match plein dans les jambes. L'option offensive implique aussi le changement des latéraux. A notre humble avis. Ilfa et Jemal devraient céder leur place à Boussaïdi et Chemmam. Cela donnerait plus de consistance au jeu offensif. Nous ne nous mettons pas à la place de Sami Trabelsi, mais nous pensons que le jeu en vaut la chandelle. L'Equipe de Tunisie devrait se mettre dès aujourd'hui à l'abri. Elle devrait aussi savoir profiter du résultat du match entre le Gabon et le Maroc. Dans la perspective que les jeux soient faits avant notre dernier match de poules face au pays organisateur. Il est donc temps de changer de fusil d'épaule.