Le magnifique élan de solidarité dont a fait preuve l'ensemble des Tunisiens, même les plus modestes, a de quoi réchauffer les cœurs, surtout en cette période de grand froid où le thermomètre joue des siennes en battant des records à peine croyables. L'ampleur des dégâts est à la mesure du sinistre : chutes de neige abondantes, pluies torrentielles, inondations meurtrières et, le plus grave, effondrement des toits sur la tête de leurs occupants. La réaction de la société civile a été prompte à relever le défi ; elle s'est mobilisée avec l'énergie du désespoir pour porter secours et aide aux sinistrés qui n'avaient que leurs yeux pour pleurer leur sort, qui n'est pas à envier, et la grande misère de leur déchéance. Loin de nous l'idée d'épiloguer sur les véritables causes des défaillances observées à tous les niveaux mais il en est une qui présente un sérieux avertissement. Ce danger menace sérieusement la santé de nos jeunes, de l'avis des cardiologues. Bon nombre de spécialistes ont tiré la sonnette d'alarme sur les conséquences liées aux intempéries. Les conditions climatiques très défavorables vont favoriser des pandémies, telles que les rhumatismes articulaires aigus et la tuberculose chez les petits pouvant évoluer en tuberculose pulmonaire qui est contagieuse. D'où la gravité de la situation sur la santé du citoyen dans les zones sinistrées. Le ministère de la Santé est appelé à prendre d'urgence la situation en main afin de parer à toute éventualité.