• Au programme, contact des organisations professionnelles dans les pays d'accueil en vue de conclure éventuellement de nouvelles conventions de travail. • Recours aux bureaux internationaux du travail, mobilisés pour assurer l'intégration de la main-d'œuvre provenant de différents pays dans la vie active. Le travail à l'étranger constitue une opportunité pour les compétences tunisiennes de valoriser leurs connaissances et d'acquérir une nouvelle expérience dans une firme internationale ou un établissement public. Cette expérience peut être utile lors du retour du Tunisien à la mère patrie pour créer son propre projet. Nombreux Tunisiens préfèrent, d'ailleurs, tenter leur chance hors des frontières nationales en recourant, parfois, à l'émigration clandestine qui est risquée, même si le candidat au travail réussit à se rendre dans le pays d'accueil. En effet, plusieurs personnes plient bagages et accèdent à un pays de la rive nord sans papiers, ni ressources pour survivre. L'essentiel pour eux est de trouver un travail qui tarde souvent à venir. Ils sont contraints, par conséquent, de vivre dans une situation précaire, sans papiers, menacés à chaque instant d'être refoulés. Marketing en ressources humaines L'idéal est donc d'émigrer de façon légale avec toutes les chances de succès de son côté. En effet, le marché de l'emploi dans le monde offre chaque année à des compétences de travailler dans plusieurs entreprises de notoriété internationale. La Tunisie a signé plusieurs conventions dans le domaine de l'émigration légale qui pourraient être réactivées. Une stratégie relative à l'emploi des Tunisiens dans les pays étrangers devrait être mise en place en impliquant les consulats et les représentations diplomatiques tunisiennes qui se trouvent dans les différents pays du monde. Il serait question, parallèlement, de contacter les organisations professionnelles dans les pays d'accueil en vue de conclure éventuellement de nouvelles conventions de travail. Des bureaux internationaux du travail sont également mobilisés en vue d'assurer l'intégration de la main-d'œuvre provenant de différents pays dans la vie active. Le recours à ces bureaux permettrait d'ouvrir de nouvelles portes pour l'émigration légale à plusieurs compétences tunisiennes à la recherche d'un emploi à l'étranger, ce qui devrait réduire le taux de chômage. La Tunisie compte, par ailleurs, être présente dans les rencontres, manifestations et conférences internationales organisées à l'étranger, en vue de faire connaître la valeur des compétences tunisiennes et le plus qu'ils sont en mesure d'apporter à l'entreprise grâce aux connaissances acquises, mais aussi à leur intégrité et à leur dévouement reconnu dans plusieurs unités de production de renommée. Ainsi, les chefs d'entreprise, leurs représentants ou les chargés de recrutement sont contactés directement pour essayer de les convaincre. C'est un marketing en ressources humaines qui vise à identifier les meilleurs placements et concrétiser des projets de recrutement intéressants. Le programme arrêté pour l'année en cours vise à recruter 2.500 compétences tunisiennes dans les domaines de l'enseignement, la santé, la production et les services. De jeunes bénévoles diplômés des universités seraient envoyés également – dans le cadre de la coopération de l'Agence tunisienne de coopération technique avec les parties concernées – en vue de fournir une assistance technique dans certains domaines prioritaires définis au profit des pays africains. C'est une occasion pour acquérir de l'expérience, enrichissant ainsi leur vie professionnelle. Les opérations promotionnelles engagées portent, par ailleurs, sur la destination Tunisie en tant que site d'outsourcing. Des entreprises étrangères peuvent délocaliser leurs activités à valeur ajoutée dans notre pays pour fournir des services à des pays étrangers. Cette forme d'activité, qui est déjà entrée en vigueur– notamment dans le secteur des centres d'appel –, ouvre, elle aussi, la voie à de nouveaux recrutements dans des secteurs à valeur ajoutée. Mais pour réussir ce challenge, il est nécessaire de garantir une paix sociale et une stabilité politique durables dans le cadre d'un climat d'affaires approprié. Plusieurs secteurs pourraient être ciblés par l'outsourcing comme la recherche et le développement, les réseaux informatiques... Des avantages pourraient être accordés aux investisseurs intéressés par la création d'unités de travail dans notre pays dans le cadre d'un texte juridique organisant les activités. L'investisseur serait appelé à répondre à certaines clauses comme celles qui concernent le nombre de postes d'emploi, la formation continue pour améliorer la compétence des travailleurs, la mise à niveau, la conformité des diplômes, l'engagement pour promouvoir le site tunisien en tant qu'espace d'out-sourcing...