Le technicien suisse fera confiance à la même formation alignée dimanche dernier «On ne change pas une équipe qui gagne…». Voilà un vieux proverbe qui est toujours d'actualité. Hier matin, Michel Decastel l'a clairement annoncé dans la conférence de presse, tenue dans le lieu de retraite de l'équipe à Gammarth : «Je peux vous l'annoncer dès maintenant : le onze de départ ne connaîtra pas de changements. Je reprends les mêmes. La formation alignée dimanche face à l'ESHS a bien carburé. Je me réfère donc au vieux proverbe : on ne change pas une équipe qui gagne», a fait savoir l'entraîneur « sang et or». Hier et différemment des fois précédentes, c'est un Michel Decastel plutôt susceptible à l'égard de la presse écrite que nous avons rencontré : « J'aimerais apporter une précision sur ce qui a été publié sur un journal de la place, édité en langue arabe : je ne suis pas allé manger du couscous chez une famille tunisienne à la veille de la Supercoupe africaine. Je suis resté ici à l'hôtel avec mes joueurs. Je me demande où le journaliste, qui a publié ceci, a pu chercher une machination pareille», s'exclame l'entraîneur de l'Espérance qui a tenu également à répondre à un journal francophone lui faisant allusion que l'équipe n'est pas allée se «refugier» à Gammarth : «Le terrain central du Parc B est en mauvais état. C'est pour cette raison que nous nous entraînons ici à Gammarth», a-t-il rétorqué. La susceptibilité de Decastel nous rappelle étrangement celle de Roger Lemerre, à l'époque où il dirigeait l'équipe de Tunisie. A se demander qui est le mystérieux traducteur de Decastel qui lui fait la revue de presse tunisienne éditée en langue arabe ? ! «Je n'ai pas de problème avec Korbi» Parlons à présent football. Interrogé s'il existe un cas Korbi, le coach a apporté les précisions suivantes: «Les gens m'ont reproché de ne pas faire jouer Korbi. Ce n'est pas parce que j'ai émis des critiques sur le joueur lors de la Ligue des champions, lorsque j'étais à la tête du Wydad, que j'ai des problèmes avec lui. Korbi a été suspendu lors du dernier match. Auparavant, il était parti en sélection nationale. Entre-temps, Khaled Mouelhi a émergé. Il a été le meilleur joueur sur le terrain face au MAS Fès, l'ESZ et l'ESHS. Il n'y a pas de raison pour que je sacrifie un joueur qui a su arracher sa place de titulaire. N'empêche, Korbi a toujours sa place dans l'effectif. De grands joueurs comme Benzema, Kakà ou Higuain font banquette. Ce n'est donc pas une fatalité», a précisé l'entraîneur «sang et or». Plaçant le match dans son cadre, il a également déclaré : «J'espère que nous resterons sur notre lancée. Remporter quatre victoires d'affilée est une bonne chose. J'espère que nous améliorerons notre manière de faire. Si nous arriverons à marquer d'entrée, ce serait une bonne chose. Toutefois, il est sage de patienter car la précipitation a été l'une de nos principales défaillances ces derniers temps», conclut Michel Decastel. Tout à l'heure, la pression pèsera plutôt sur les épaules du coach espérantiste qui aura un défi à relever : remporter le classico du championnat tunisien. Attendons voir !