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Négligence architecturale
Pris sur le vif
Publié dans La Presse de Tunisie le 07 - 03 - 2012

Un groupe de touristes du 3e âge ont pu découvrir récemment les spécifiques de la ville de Kairouan en compagnie de leur guide.
Quelle ne fut la surprise de ce dernier en entendant la question d'une vieille dame, séduite par les deux ancres géantes installées en face des remparts et de Bab Jedid : «Monsieur, est-ce qu'on va visiter maintenant le port de Kairouan
Surpris par cette question, le guide a dû expliquer que Kairouan se trouve à 60 km de la mer et que ces deux ancres appartenaient à Sidi Amor Abada, qui aimait fabriquer des objets grandioses, des fusils démesurés, des sabres et des pipes géants, etc.
Déçue, la dame répondit alors : «Mais on aurait dû mettre une plaque explicative ou choisir un autre objet en harmonie avec le cachet historique de la cité aghlabide…»
Entre paradoxe et mythe
L'histoire relève que cheikh Sidi Amor Abada appartenait à la tribu de Aouled Ayar. Il fut élevé à Kairouan où il est devenu, après un long apprentissage, un bon forgeron. Il se fit remarquer par son intérêt à l'égard des gens nécessiteux et il bénéficia de l'estime du Bey Ahmed Pacha à qui il a demandé de lui offrir ces deux ancres qui ont été transportées sur des chars de l'armée beylicale, de Porto Farina (Ghar El Melh actuellement) et de Radès à Kairouan, en 1852.
Egalement, ce marabout mégalomane avait une grande capacité à prévoir l'avenir, et les gens avaient du plaisir à écouter ses visions prémonitoires.
Mais pourquoi, donc, voulait-il ces deux ancres? Est-ce pour évoquer la frustration des Kairouanais privés de plage? Est-ce pour compenser un manque dans une ville non côtière? Est-ce par attachement aux Beys de Tunis?
Pour le Dr Rachid Atallah, psychiatre, Amor Abada souffrait certainement de troubles de l'humeur, d'une forme d'épilepsie avec le syndrome du déjà-vu et du déja-vécu : «En fait, ces objets grandioses réflètent un aspect de son psychisme dominé par une humeur exaltée. A mon avis, la décision de la commune de Kairouan de choisir ces deux ancres est une chose psychosante qui rend les gens un peu schizophrènes. Cela peut induire une psychose pour des gens fragiles, susceptibles d'avoir des idées hallucinogènes. A mon avis, il faut mettre la bonne chose à la bonne place. C'est vraiment bizarre de laisser trôner ces deux ancres en face des remparts de Kairouan et cela montre que les décideurs sont parfois contradictoires et superficiels dans leur choix…»


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