Ils ne sont plus qu'à 4 points du CAB. Avec un match à rattraper… L'Espérance a réussi à signer sa 6e victoire consécutive face à l'Olympique de Béja 3-1, voilà un score flatteur. Encore une fois, on ne sait toujours pas quoi penser de cette équipe espérantiste. Le premier constat, c'est que l'EST a inscrit trois jolis buts et contraint le gardien Amdouni à sortir trois ou quatre parades décisives. Ce qui tend à démontrer que le rendement offensif est plutôt satisfaisant avec 18 buts en 9 journées, soit deux par match. Tous les attaquants ont marqué avec une mention spéciale pour Youssef M'sakni, auteur d'un but et de deux passes décisives. Iheb M'skani semble également revenir à son meilleur niveau. L'ex-Stadiste n'est pas toujours très présent dans le jeu mais ses gestes se font plus tranchants et il a le mérite de jouer d'égal à égal avec N'Djeng et son frère Youssef. Quant à N'Djeng, il en est à huit buts, ce qui ne fait évidemment pas les affaires de Ayari ou Mohamed Ali Slama, réduits au banc des remplaçants. Or, la qualité de jeu n'est toujours pas au rendez-vous. Decastel : «Nous avons manqué de lucidité» La grosse satisfaction, c'est que le Suisse semble avoir définitivement oublié son système à trois milieux défensifs. Mais on attend toujours que cette équipe atteigne son rythme de croisière. Un rythme qu'elle ne peut atteindre qu'avec la multiplication des matches. L'EST gagne, mais elle ne convainc pas. Face à l'OB, il a fallu deux étincelles de Youssef M'sakni pour que l'équipe égalisé et prenne l'avantage. Mais Decastel trouve pour sa part des «alibis» pour expliquer ce rendement mi-figue, mi-raisin de son équipe : «C'est une rencontre qui devait être plutôt facile pour mes joueurs. Mais en première période, malgré notre bon rendement, nous avons gâché plusieurs occasions d'ouvrir le score. Mes joueurs ont manqué de lucidité dans la dernière passe et dans la concrétisation. Nous avons fait plusieurs mauvais choix et il a fallu que notre défense encaisse ce but pour réagir en marquant par deux fois. Par la suite, mes joueurs sont retombés dans la facilité en ratant plusieurs occasions d'achever l'adversaire». Si le champion sortant connaît actuellement autant de réussite, il le doit également à Moez Ben Chrifia, à Khaled Mouelhi, à Bouazzi, à N'Djeng mais surtout à Youssef M'sakni. L'équipe progresse et Decastel avec. Jusqu'où iront-ils? Jetez un coup d'œil sur leur palmarès.