«Nous nous engageons à traiter Belhassen Trabelsi, beau-frère du président déchu, dans le respect de la loi et à lui assurer un procès équitable», a indiqué, hier, M. Samir Dilou, ministre des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle. «Tout Tunisien demeure citoyen tunisien même s'il fait l'objet de poursuites judiciaires», a-t-il précisé en marge des travaux de la conférence nationale pour le lancement du dialogue sur la justice transitionnelle. Belhassen Trabelsi, qui s'était réfugié au Canada avant la révolution du 14 janvier 2011, a adressé vendredi au peuple tunisien une lettre d'excuses dans laquelle il s'est dit prêt à rentrer en Tunisie et comparaître devant la justice, une structure de justice transitionnelle ou autre organisme choisi par le peuple et approuvé par le gouvernement pour «interrogatoire et pour rendre des comptes». Le beau-frère du président déchu a été condamné par contumace à 15 ans et deux mois dans des affaires de corruption douanière et financière.