Avec la médiatisation du cas «Taoufik Ben Brik», c'est à une démonstration parfaite de l'exercice fallacieux du métier de journaliste que l'on assiste. Avec l'usage de la manipulation, à travers des questions orientées véhiculant les réponses souhaitées, et avec le recours délibéré à un discours à sens unique, les médias français appartenant au service public étonnent par leur parti pris qui frôle l'acharnement contre la Tunisie, un pays qui réussit son projet de société équilibré et harmonieux et consolide d'une manière constante les fondements de la démocratie. Fournir l'occasion à un déséquilibré de s'attaquer à la réussite d'un modèle politique, économique et social unique dans son environnement, en accordant une telle importance à Taoufik Ben Brik, qui ne bénéficie d'aucune crédibilité dans aucun milieu et qui ne représente que sa propre personne de plus en plus perturbée pour faire plus «poète». Mais enfin, comment prêter attention à un soi-disant journaliste de langue française et qui est incapable d'aligner deux phrases correctes, que dis-je deux mots corrects, sauf à divaguer d'incohérence en incohérence‑? On est en droit de s'interroger quant à la neutralité de cette opération orchestrée par des milieux de mauvaise foi et d'une légèreté époustouflante‑! La Tunisie est un Etat où la liberté d'expression et d'opinion est garantie dans un cadre politique marqué par la prééminence de la loi et du respect des institutions républicaines. Face aux élucubrations de Taoufik Ben Brik qui confirment son état de psychopathe, les médias français en question tentent vainement de structurer l'incohérence des propos visant à attribuer à l'intéressé une dimension qu'il ne peut avoir. Cette attitude est indécente, surtout qu'elle n'émane pas de médias de trottoir ou de sensation, mais bel et bien des médias publics de l'Etat français. Elle est grossière et vulgaire et porte atteinte surtout à l'image de la France. C'est un comportement tout simplement honteux. Pourquoi ne pas rafraîchir la mémoire de ceux qui tentent d'induire l'opinion publique française en erreur ? Taoufik Ben Brik, qui se vante d'être un journaliste victime d'une «machination policière», n'est en fait qu'un vulgaire criminel de droit commun, notoirement connu pour ses affabulations, ses excès de langage, ses dérapages incontrôlés et pour ses agressions physiques, surtout contre les femmes. D'ailleurs, il devra comparaître d'ici peu devant la justice française pour une autre affaire d'agression physique contre une femme à Paris. Mais de cela, les médias publics français n'en ont cure. Pire, ils font tout pour occulter cette vérité en s'attelant à conférer à un escroc le statut valorisant de «journaliste persécuté». L'étonnement est d'autant plus légitime que ces mêmes médias français se sont désolidarisés, il y a quelques années, de cette même personne qui, après avoir consommé son potentiel de subterfuges et s'est vu démystifier, s'en est pris à la fois aux médias qui ont fait de lui un «héros» et aux institutions françaises qui ont été bluffées pour un temps par ses stratagèmes maladifs. Heureusement que le ridicule ne tue pas. Il ne resterait pas grand monde sur les plateaux de France 24 et France 3‑!