La nouvelle est tombée avant-hier : Hamadi Jebali accepte d'extrader l'ancien Premier ministre libyen de Mouammar Kadhafi, Baghdadi Mahmoudi, vers la Libye. Coup de théâtre, hier, avec la prise de position du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) qui s'oppose à une telle mesure et qui, de la sorte, vient désavouer la décision du gouvernement. D'autant que des sources autorisées auprès de la Présidence de la République laissent entendre qu'il n'est pas question que le président de la République appose sa signature au bas du décret d'extradition dès lors que le HCR met son véto à cette opération. Le chef du cabinet présidentiel, Imed Daimi, confirme pour sa part la provenance «d'informations officielles de la part des représentants du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés en Tunisie», affirmant que «Baghdadi Mahmoudi a présenté un dossier demandant le statut de réfugié politique... Ainsi, et selon les conventions internationales qu'a signées la Tunisie, relatives à ce genre d'affaire, Baghdadi bénéficie d'un statut qui ne permet pas au pays hôte, la Tunisie, dans le cas échéant, de l'extrader», a-t-il expliqué. Selon le chef du cabinet présidentiel, la Tunisie devra attendre la décision finale du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés sur ce dossier, qui est actuellement à l'étude par l'instance onusienne. La nouvelle est tombée avant-hier : Hamadi Jebali accepte d'extrader l'ancien Premier ministre libyen de Mouammar Kadhafi, Baghdadi Mahmoudi, vers la Libye. Coup de théâtre, hier, avec la prise de position du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) qui s'oppose à une telle mesure et qui, de la sorte, vient désavouer la décision du gouvernement. D'autant que des sources autorisées auprès de la Présidence de la République laissent entendre qu'il n'est pas question que le président de la République appose sa signature au bas du décret d'extradition dès lors que le HCR met son véto à cette opération. Le chef du cabinet présidentiel, Imed Daimi, confirme pour sa part la provenance «d'informations officielles de la part des représentants du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés en Tunisie», affirmant que «Baghdadi Mahmoudi a présenté un dossier demandant le statut de réfugié politique... Ainsi, et selon les conventions internationales qu'a signées la Tunisie, relatives à ce genre d'affaire, Baghdadi bénéficie d'un statut qui ne permet pas au pays hôte, la Tunisie, dans le cas échéant, de l'extrader», a-t-il expliqué. Selon le chef du cabinet présidentiel, la Tunisie devra attendre la décision finale du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés sur ce dossier, qui est actuellement à l'étude par l'instance onusienne. Une commission tunisienne «La Tunisie ne va pas extrader Baghdadi Mahmoudi, sauf si la Libye fournit des garanties concernant un procès équitable et son intégrité physique. De surcroît, la Tunisie ne livrera pas Mahmoudi si elle juge qu'il y a un danger pour sa vie», a affirmé, pour sa part, le porte-parole officiel de la Présidence de la République, Adnène Mansar. «L'accord de la Tunisie avec la Libye sur ce sujet est préliminaire», a-t-il indiqué, précisant que l'extradition de Mahmoudi est soumise à des conditions, dont la constitution d'une commission tunisienne qui aurait pour mission de vérifier le bon fonctionnement de la justice libyenne et de veiller au respect de l'intégrité physique et morale de Mahmoudi. Concernant cette commission tunisienne, qui devra étudier les conditions de l'extradition et du procès de l'ancien Premier ministre libyen, le chef du cabinet présidentiel, Imed Daimi, confirme qu'elle sera formée, entre autres, de représentants de la Présidence de la République et du ministère de la Justice, ainsi que de personnalités indépendantes parmi les défenseurs des droits de l'Homme.