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Environnement, mon doux souci
Cap Bon
Publié dans La Presse de Tunisie le 04 - 06 - 2012

Décidément, l'environnement restera toujours l'enfant pauvre chez nous. Dans ses trois conceptions: l'immédiat, le proche et le lointain. Du côté naturel ou humain, citoyen ou municipal, touristique ou paratouristique, le paysage est désolant. On a beau créer, depuis les années 90, tout un ministère portant son nom, avec tout un arsenal d'agences et offices: l'Anpe, l'Apal, l'Onas, l'Anged… rien n'y fait. L'environnement se porte mal. De plus en plus par moments et endroits. Du moins, c'est l'impression qu'il donne.
Allez voir un peu dans certaines de nos villes, parmi celles qui se veulent à vocation touristique surtout. Maintenant, avec les premières chaleurs qui annoncent l'été, vous ne saurez quoi inscrire sur leur bulletin de santé… sinon pitoyable.
D'abord, sur le plan du comportement, de nombreux citoyens qui vous donnent l'impression qu'ils sortent leurs ordures quand ils en ont envie, les déposent là où ils veulent, carrément devant chez vous des fois, ou d'autres encore de passage qui sèment à tout vent et balancent leurs détritus, boîtes de coca ou autres moins saine boisson à la figure de votre logis, ou vident devant le cendrier de leur bagnole… Nous nous retenons, parce que l'énumération risque d'être longue.
Puis, il y a ces messieurs, bien accrédités et chargés du prélèvement des ordures mais qui n'en respectent pas les horaires, chose que l'on exige pourtant du citoyen. Et quand ils passent, des fois ils laissent des traces: une partie des ordures peut rester là comme une insulte, parce que cette gent est souvent trop expéditive… Et c'est pire encore en ce qui concerne les conteneurs dont l'état laisse souvent à désirer. Tant pis pour la propreté, l'hygiène, la salubrité.
D'un autre côté, il y a toutes ces crevasses qui parsèment certaines artères. Même celles dites principales par endroits. De vraies cicatrices, quelque peu différentes en largeur et profondeur, qu'on traite des fois par un quelconque coup de «sparadrap», par ci, par là…
A cela s'ajoutent ces terrains non bâtis ou chantiers laissés indéfiniment à ciel ouvert qui deviennent de véritables déversoirs publics… des arbres non taillés… certains candélabres d'éclairage public défectueux…
Et il y a aussi ce grand manque à gagner ou niveau de la signalisation verticale (plaques indiquant le code de la route, les destinations, les établissements…) et horizontale (lignes continues et discontinues au niveau de trottoirs qui souffrent du délabrement, ou autres «dos d'âne»…).
Puis, tous ces étals anarchiques qui défigurent la ville par endroits et en font un vrai souk de marchandises à quat'sous…
D'un autre côté, dans le voisinage immédiat, ou dans la perpendiculaire de certaines artères, il y a ces lits d'oueds où s'amoncellent plein de déchets, ordures, détritus… avec des odeurs on ne peut plus nauséabondes…
Et, nous vous prions de le croire, ce n'est point juste une description lugubre et dantesque du paysage.
Une visite à Nabeul, Dar Chaâbane El Fehry ou Béni Khiar, par exemple, vous confirmera «la véracité de nos dires»!
Et ce n'est qu'à titre indicatif !


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