La nouvelle, la très mauvaise nouvelle de la disparition de notre cher et grand confrère et non moins ami Lassaâd Mediouni est tombée comme un couperet, plongeant tous ceux qui l'ont connu ou travaillé avec lui dans une profonde consternation. Une fois de plus, la grande faucheuse est passée par nos salles de rédaction, nous privant, quelques mois après le décès de notre collègue Mohamed El Hedefi, d'un autre ami et grand frère. Souriant, jovial, Lassaâd n'était pas du genre à agresser, à nuire et encore moins à faire du mal à quiconque. Il était dans la paix du cœur. Dans la paix tout simplement. Son seul défaut était néanmoins de se faire violence contre soi, avec cette maudite cigarette qui ne quittait presque jamais sa bouche. Jusqu'au bout, il s'est battu contre la maladie, calmement, stoïquement et presque dans le silence. Jusqu'au bout, Lassaâd continuait à faire son métier qu'il aimait tant et qu'il défendait sans concession. Lassaâd passe pour l'un des fondateurs du journal Assahafa qu'il a servi, par tempêtes ou par beau temps. Sa mémoire restera longtemps parmi nous, jusqu'à ce passage obligé vers le ciel qui attend les mortels que nous sommes. En cette douloureuse circonstance, la grande famille de La Presse se joint à ses confrères et à tous les collègues d'Assahafa ainsi qu'à la famille du défunt pour compatir à leur deuil et prier le Tout-Puissant afin qu'Il accorde à Lassaâd Son infinie miséricorde et l'accueille dans Son éternel Paradis. Adieu frère.