L'arrivée tardive de Salah Mejri et à un degré moindre celle de Kechrid et de H'didane oblige Adel Tlatli à «inventer» de nouveaux schémas de jeu. Nous sommes à un mois environ des JO de Londres. Rendez-vous important pour notre équipe nationale, une sorte de consécration pour cette équipe qui nous a fait rêver depuis pratiquement trois ans. Depuis qu'elle a réussi à se qualifier au Mondial turc, avant de gagner le championnat d'Afrique l'année dernière. La route des Jeux olympiques s'est ouverte pour la première fois de notre histoire. Et c'est, à notre avis, une énorme satisfaction. Que peut-on demander de plus à nos joueurs? Juste qu'ils défendent farouchement les couleurs tunisiennes et qu'ils tiennent bon contre ces grosses cylindrées. Ils n'auront aucune pression sur les épaules, si ce n'est l'obligation de ne pas fléchir. On sait qu'ils n'ont pas les moyens de battre des sélections de renom, mais on leur demandera de ne pas faire de la figuration. Et la préparation va dans ce sens : préparation intense, mais décontractée en même temps. Le but est d'aller à Londres avec une équipe en forme, mais en même temps une équipe «zen» et pas stressée. On vous rappelle les dernières «news» de la sélection à Nabeul : — Mohamed Ali Ben Ammar, joueur récemment débarqué, est de retour après une petite éclipse. — Marouane Kechrid a rejoint ses équipiers, avant-hier, alors que Mohamed H'didane le fera avant le tournoi Stankovic en Chine. — Salah Mejri aura raté la première partie de la préparation à cause de ses engagements aux Etats-Unis (il passe un test pour un éventuel passage en NBA). Il y aurait alors 17 joueurs après le tournoi de Nabeul. Trois joueurs partiront dans un premier temps lors du tournoi Stankovic en Chine. Salah Mejri de retour lors du stage d'Espagne, les 15 joueurs vont cravacher dur pour faire partie des 12. Concurrence A. Tlatli et K.Ouerchefani sont en train de multiplier les exercices tactiques de façon à trouver de nouvelles formules de jeu en défense et en attaque. La raison est que Salah Mejri en premier lieu, H'didane et Kéchrid, n'ont pas était présents dans une bonne partie de la préparation. Seconde raison, l'arrivée de Mehdi Hafsi, Ben Ammar, entre autres, donnent un nouveau profil à la sélection. Ils ont des caractéristiques de jeu qui diffèrent des anciens. Forcément que ça va obliger le sélectionneur national à créer de nouvelles combinaisons de jeu en défense et en attaque. Des surprises en vue? Ce n'est pas à exclure. Des anciens cadres quittent (Braâ, B.H'didane, Dhifallah), de nouveaux joueurs débarquent (Ben Ammar, Hafsi) et beaucoup de solutions pour les joueurs extérieurs. Le choix va être beaucoup plus difficile au niveau de ce secteur. Mais l'ossature de la sélection est déjà prête.