Qui sème le vent ne peut que récolter la tempête Voilà une institution qui n'en est pas à sa première dérive, à sa première aberration, à son premier scandale. En tout cas, la décision de refaire jouer EST-ESBK signe sans doute l'arrêt de mort du Cnas, d'une confrérie qui n'a plus sa raison d'être dans un paysage sportif et footballistique que nous voulons à nouveau moral et transparent. A l'heure où tout le peuple footballistique attend avec impatience, crainte et espoir que s'achève cet interminable championnat pour en vivre un autre, où les gradins seront pleins et la passion rallumée, voilà que le Cnas décide de faire rejouer ESBK-EST. Pour la petite histoire, la première manche de cette double confrontation s'est disputée le 15 février à El Menzah pour la simple raison que le stade de Béni Khalled était indisponible. Sur décision de la Ligue. Avec l'Espérance qui s'impose. A la régulière... Comme le match retour s'est disputé le plus naturellement du monde à Béni Khalled. Match nul 0-0. A la régulière... L'Espérance n'était du coup plus d'accord avec la désignation de la rencontre retour à Béni Khalled. Compréhensible à la limite. Mais de là à ce que le Cnas décide de rejouer la rencontre, de surcroît à Tunis... A présent que le Cnas a semé le vent, place à la tempête...