La victoire face à l'ASG est bonne pour le moral Malgré plusieurs absences, Mourad Okbi a bien préparé mentalement son équipe. Face à l'ASG, les Aghlabides étaient privés des services de plusieurs éléments tels Chotberi, Haj Fraj et Abboud. À ajouter le départ de plusieurs éléments comme Abdi, Bouchâala, Youssefi, Trabelsi, Moumbain et Chaâri. Certains mettaient en doute les qualités des joueurs récemment recrutés. Ils commençaient à jaser ici et là et parlaient d'un tournant dans l'avenir du club. A l'arrivée, ce sont les nouvelles recrues qui ont été décisives. Ainsi, Ben Brahim a affiché une application tactique et une bonne forme physique. Il a prêté main-forte à ses camarades en défense et en attaque. La formation aghlabide est à créditer d'une bonne rencontre, avec une mention spéciale pour Bargougui, auteur d'une prestation spectaculaire, il agréablement surpris les quelques supporters présents par son engagement et son abattage dans les différentes parties du terrain. Satisfaisant Bref, voilà la JSK telle que ses supporters l'aiment : audacieuse, motivée et opportuniste à souhait. Et c'est l'air satisfait que Okbi nous confia : «C'est une victoire qui vient au bon moment pour dissiper le doute et nous relancer dans la compétition. Malgré le handicap au niveau de l'effectif en l'absence de plusieurs éléments déterminants, j'ai axé mon travail sur la préparation mentale avec deux priorités : une bonne tenue défensive et un jeu en mouvement. Seulement, mes joueurs ont confondu parfois précipitation et vitesse d'exécution et n'ont pas eu la force de caractère qu'il fallait pour aller jusqu'au bout de leurs intentions. Nous allons nous y atteler». Le riche potentiel humain aghlabide n'explique pas tout, puisque l'empreinte de Okbi était derrière la bonne prestation des camarades de Dridi qui sont parvenus à vaincre et à convaincre. Leur application, leur audace et leur cohésion collective ont largement contribué à leur succès. C'est le fruit d'un travail discret et solide, et ce, malgré les contingences. Layouni : encore du travail Pour une première apparition après une longue absence, il serait injuste de juger un joueur. Sami Layouni n'a pas connu la paix depuis deux saisons. Puis il est parti pour une aventure, qui n'a pas duré, avec une équipe à l'étranger. Revoilà maintenant qu'il regagne le bercail. Tout le monde attend beaucoup de lui. Dimanche dernier au cours de la deuxième partie du match, il était timide et n'a pas été à la hauteur des attentes. Il est vrai qu'il montre beaucoup de sérieux pendant les entraînements, mais cela demeure insuffisant pour réussir. Ce jeune promu au poste de régisseur est appelé à multiplier les efforts pour convaincre et demeurer dans les choix du staff technique notamment après le retour de Skander Bechikh.