Une série de mémorandums d'entente et de programmes ont été signés, hier, à Tunis, au terme des travaux de la 8e session de la commission mixte tuniso- maltaise. Coprésidée par le ministre des Affaires étrangères M.Rafik Abdessalem, et le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Malte, M. Tonio Borg, la cérémonie de clôture a été marquée par la signature du procès-verbal de la présente session qui prévoit un échéancier annuel pour la concrétisation de projets de coopération dans les domaines économiques et de développement humain. Un mémorandum d'entente en matière de transport maritime a été également signé entre l'Office de la marine marchande et des ports de Tunisie (Ommp) et Malta Transport Authority, en plus d'un autre mémorandum dans le domaine des sports. Cette cérémonie a été aussi couronnée par la signature d'un programme de coopération culturelle pour la période 2012-2014. A cette occasion, M. Abdessalem s'est félicité de l'évolution des relations tuniso-maltaises, mettant l'accent sur la volonté de la Tunisie de diversifier les domaines de la coopération avec Malte en matière de développement humain, d'enseignement supérieur, de recherche scientifique, d'emploi et de formation professionnelle. Evoquant le dialogue 5+5, le ministre a estimé indispensable «d'évaluer le parcours du groupe 5+5 sur la base des recommandations issues du Sommet de Tunis de 2003». De son côté, le chef de la diplomatie maltaise s'est félicité des relations d'amitié et de bon voisinage établies entre Malte et la Tunisie. Les relations tuniso-maltaises, a-t-il indiqué, sont «dynamiques et non statiques», notamment à la faveur des concertations politiques régulières et des visites effectuées en Tunisie par de hauts responsables maltais après la Révolution du 14 janvier pour soutenir la transition démocratique dans le pays. La 8e session de la commission mixte tuniso-maltaise, qui s'est poursuivie pendant trois jours, a permis de dresser le bilan des relations bilatérales et d'examiner les moyens de les consolider et d'en diversifier les domaines. Elle a également offert l'occasion de passer en revue les questions régionales et internationales d'intérêt commun, notamment la crise en Syrie. A cet égard, les deux parties ont formé l'espoir de voir cette crise parvenir à une issue dans les plus brefs délais.