Perdu de vue depuis quelque temps, Fabien Camus refait surface du côté de Troyes. L'attaquant tunisien avait failli rejoindre l'Estac fin 2011 mais le club belge de Genk a finalement «lâché» sous forme de prêt le milieu de terrain de 27 ans. : «Contrairement à certains dossiers récents pour lesquels nous avons profité d'opportunités, la venue de Fabien Camus était souhaitée depuis un moment. Elle n'avait pas pu se faire il y a à peine un an», expliquait Jean-Marc Furlan, le coach de Troyes. En effet, lors du dernier mercato hivernal, l'Arlésien, formé à Montpellier (2000-2002), avait failli quitter Genk (D1 belge) pour Troyes. Mais la nomination d'un nouvel entraîneur néerlandais avait changé la donne puisque ce dernier avait mis son véto. L'occasion pour l'ex-joueur de l'OM (2002-2005, deux apparitions en L1) et du Sporting de Charleroi (2005-2009), de prolonger son contrat de quatre ans avec le KRC Genk mais d'être cédé dans la foulée à titre de prêt. Camus l'explique d'ailleurs en ces termes: «Au départ, cette saison 2012-2013 ne se présentait pas comme je le souhaitais. Et comme j'avais fait de mon retour en France une priorité, je n'ai pas hésité quand ce prêt d'un an, avec option d'achat, s'est présenté. D'autant que j'ai un bon feeling avec le coach. Un entraîneur qui ose jouer, comme lui, avec deux meneurs de jeu, n'est pas courant». Présenté comme un milieu de terrain créateur, Fabien Camus peut jouer partout au milieu : dans l'axe, sur les côtés, même défensif. Il a le profil du parfait milieu polyvalent. Champion de Belgique avec le KRC Genk en 2011, celui qui compte une sélection avec la Tunisie (nationalité de sa maman) a participé à la Ligue des champions (6 matches) la saison passée, après avoir goûté à l'Europa League auparavant. «Le football belge n'est pas le meilleur en Europe. Mais les cinq, six meilleures équipes belges peuvent rivaliser avec pas mal d'équipes de L1 françaises. Le foot belge est très rugueux, il y a beaucoup de duels», conclut ce technicien qui sera qualifié après la trêve hivernale et pourrait donc intégrer le groupe troyen pour la venue de Lille. Le TFC, Ben Yedder et Abdennour... Après un période de balbutiements, le PSG tient désormais le cap et monte en régime comme en atteste le rendement du onze parisien face aux Toulousains. Deux buts de Javier Pastore et de Zlatan Ibrahimovic sont ainsi venus sonner le glas des chances de victoire du TFC. Un but par mi-temps et voilà le PSG qui bondit au classement et confirme son statut de favori de la compétition. Certes, face à un TFC assez bon et nullement moribond, Paris a dû sortir l'artillerie lourde. Mais si Toulouse n'a pas fait que de la résistance, ses deux atouts tunisiens, Ben Yedder et Abdennour, se sont bien comportés mais ont dû s'incliner devant la supériorité manifeste des Parisiens soutenus par un public du Parc des Princes tout acquis à leur cause. D'ailleurs, il est judicieux de remarquer que nos deux compatriotes ont été les mieux notés au cours de ce match. En dépit de la défaite, Aymen Abdennour a été égal à lui-même, malgré des efforts offensifs moins soutenus que lors de ses sorties précédentes. «Le Roc», comme l'appellent affectueusement ses supporters reste toutefois incontournable au sein du onze toulousain et n'a quasiment rien à se reprocher quant au revers subi à Paris. Dans le même ordre d'idées, Wissem Ben Yedder est à créditer d'une assez bonne sortie face au TFC. Il s'est procuré quelques occasions et a laissé libre court à son talent en cours de match, régalant l'assistance par ses crochets et ses coups de rein.