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Les meilleures souches se trouvent en Tunisie
Fondation nationale de l'amélioration de la race chevaline
Publié dans La Presse de Tunisie le 23 - 01 - 2010


En 2008, 104 chevaux ont été exportés dont 84 vers la Libye et 15 vers le Maroc Dans un monde à dominante matérielle et artificielle, le retour à la nature semble intéresser de plus en plus tous ceux qui connaissent ou qui se sont rendu compte des vertus de la nature mère. Il n'est pas étonnant ni anodin d'avoir une préférence pour les produits bio, d'opter pour des excursions et des évasions dans le milieu rural et de s'adonner au contact avec nos amis les animaux. Ces derniers nous aident à nous sentir mieux, à déstresser et à réussir la réconciliation avec le naturel. Les chevaux figurent parmi les animaux les mieux placés, de part leur tempérament, leur intelligence et leur forte sensibilité, pour être de fidèles compagnons de l'Homme. Animaux de compagnie, de traction mais aussi de loisirs, d'équitation et de courses, les chevaux bénéficient d'un intérêt particulier auprès des populations qui se sont succédé sur nos terres. Jusqu'au moment où l'amélioration de la race chevaline a été prise au sérieux par le Bey de Tunis qui, en 1866, a concédé au Comte de Nancy un domaine de cinq mille hectares dans la région de Sidi Thabet pour y construire un haras pour l'élevage des chevaux. Depuis, le secteur de l'élevage et l'amélioration de la race chevaline n'ont cessé de progresser au rythme des moyens de chaque époque. Aujourd'hui, grâce aux efforts conjugués des parties concernées, notamment le ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, celui du Tourisme ainsi que la Fondation nationale de l'amélioration de la race chevaline, notre pays compte parmi ceux les plus reconnus en matière de souches chevalines certifiées authentiquement sûres; une caractéristique acquise grâce à un travail de longue haleine et de pointe. Le répertoire chevalin tunisien se compose de quatre races : les chevaux dits «Barbe» sont des chevaux autoctones, spécifiques des pays d'Afrique du Nord. Les pur-sang arabes constituent une fierté pour la Tunisie. «Nous sommes reconnus à travers le monde pour la qualité de l'élevage du pur-sang arabe. Pour préserver cette souche, nous avons pris pour tradition l'organisation de la vente annuelle de poulains et de pouliches pur-sang ; une manifestation qui se tient chaque dernier samedi du mois de mai», indique M. Anas Annabi, directeur de la Fondation nationale de l'amélioration de la race chevaline (Fnarc). Outre les chevaux barbes et les chevaux pur-sang arabe, il y a également les chevaux pur-sang anglais que nous importons sous forme de chevaux ou de semences. Autre race spécifique à la Tunisie: le poney des Mogods qui est un cheval de petite taille, idéal pour le tourisme équestre. Ces quatre races se répartissent les fonctions suivant leurs aptitudes spécifiques. Les chevaux sont dressés pour briller soit dans les courses, soit dans les sports équestres, ou alors dans la fantasia ou encore les randonnées, ainsi que la cavalerie spécialisée et les travaux relatifs au domaine agricole tels que la traction. Pour bien armer les chevaux afin de parfaire toutes ces activités de dressage, la Fnarc prend soin d'encadrer les éleveurs, qui y affluent pour solliciter informations, prestations et conseils. La monte publique: une technique assistée Les services les plus demandés comprennent, sans doute, la monte publique, qui permet la saillie des chevaux de la même race, l'identification des équidés, mais aussi la participation au concours modèle et allure, ou encore à la vente annuelle des poulains et des pouliches pur-sang arabe ou anglais. «L'amélioration de la race chevaline implique la garantie de saillies pure souche. Dans le haras national de Sidi Thabet, ce sont les chevaux pur-sang arabe qui bénéficient de ce service. Pour réussir ces saillies, nous organisons des montes publiques, qui démarrent vers la mi-février et se poursuivent jusqu'à la mi-juin, et qui permettent aux éleveurs et naisseurs de s'assurer de la bonne souche des futurs poulains et pouliches», indique M. Annabi. La monte publique est organisée dans une cour spécial saillie. Le sol est richement couvert de sable afin d'éviter les chutes des chevaux. «Nous attachons l'étalon le plus sollicité à une petite enceinte et nous incitons plus d'une cinquantaine de juments à tourner et à passer de l'autre côté de cette cloison. Les juments qui ne sont pas prêtes pour la saillie frappent de leur sabot le mur de cette cloison. Celles, en revanche, en chaleur, passent docilement sans faire preuve de refus. C'est à ce moment que nous mettons de côté les juments prêtes à la saillie pour leur faire un diagnostic complet via échographie. Cet examen est indispensable, dans la mesure où il nous permettra de cerner la phase idéale d'ovulation et donc de fécondation», ajoute M. Annabi. Et d'ajouter que, durant cette période, les responsables sont amenés à être vigilants et éveillés 24 h/ 24 pour assister des saillies dont les produits seraient estimés parfaits. Selon les chiffres fournis par la responsable de la base de données, la Fnarc a permis, en 2008, la saillie de 164 juments grâce à 14 étalons. Insémination artificielle Mais l'amélioration de la race chevaline n'est point limitée à la seule technique de monte naturelle. Depuis des années, la Fnarc déploie tous les moyens et techniques scientifiques favorables à cet objectif. L'insémination artificielle compte parmi les techniques les plus utilisées. Elle est effectuée à partir d'une banque de sperme propre au centre de récolte et de congélation de sperme, mis en place en 2006. Ce sperme est prélevé auprès des étalons les plus prisés et les plus connus pour la pureté de leur souche et de leur notoriété généalogique. Les inséminations artificielles, elles, sont effectuées dans une salle spécialisée. Les juments saillies bénéficient tout au long des 11 mois de gestation de diagnostics basés sur l'échographie. «Avant, et pour être certain de la pureté des souches, les saillies devaient absolument être réalisées en public. Mais aujourd'hui, grâce au progrès scientifique, notamment au test ADN, il est facile de connaître les origines de l'étalon en question», explique M. Annabi. Il nous indique, par ailleurs, que la Fnarc procède régulièrement à l'importation des semences de certains étalons reconnus à l'échelle mondiale. Ce travail permet le regroupement des naissances afin que celles-ci se déroulent dans une saison conforme aux exigences réglementaires. Tout ce travail est achevé par un traitement judicieux des données relatives à la race chevaline en Tunisie. Il faut dire que la Fnarc est détentrice du registre équestre depuis 1880. C'est elle qui élabore les documents officiels relatifs aux chevaux. Parmi ces documents, que livre la Fnarc, le responsable cite le passeport et certificat d'origine du cheval. Cette pièce d'identité comprend toutes les données caractéristiques du cheval. D'autant plus que la Fnarc produit tous les quatre ans un studbook permettant d'avoir toutes les informations sur les arbres généalogiques des chevaux. «Notre base de données compte, en outre, celles relatives à quelque 12.000 chevaux», note M. Annabi. L'évolution qu'a connue et continue de connaître la race chevaline en Tunisie ne passe pas inaperçue. Nos chevaux sont reconnus à l'échelle internationale pour la pureté de leur souche. En 2008, nous avons exporté 104 chevaux, dont 84 vers la Libye et 15 vers le Maroc. Durant la même année, nous avons importé 17 chevaux pur-sang anglais.

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