Un nouveau round des négociations sociales, dans le secteur privé, réunira au début de la semaine prochaine, les représentants de l'Ugtt et ceux de l'Utica. Interrompues depuis 10 jours, les négociations reprendront en vue d'examiner les revendications de l'Ugtt qui s'élèvent comme l'ont déjà souligné les négociateurs de la Centrale syndicale à 7% de la masse salariale générale de l'ensemble des travailleurs exerçant dans le secteur privé. Khalil Ghariani, président de la Commission des affaires sociales de l'Utica, précise que «le taux des augmentations salariales, à savoir 7%, publié par les journaux n'est pas encore l'objet d'un accord final avec l'Ugtt. Toutefois, on n'est pas loin en termes de pourcentage». «Au sein de l'Utica, nous avons décidé de consulter nos bases qui auront leur mot à dire quant au volume des augmentations salariales. Dans tous les cas, les augmentations ne menaceront pas la pérennité de l'entreprise, sa compétitivité et la préservations des emplois existants», souligne encore le négociateur en chef de l'Utica. Du côté de la rue Mohamed Ali, on campe sur les positions déjà exprimées lors du démarrage, début septembre, des négociations. Belgacem Ayari, secrétaire général adjoint de l'Ugtt, chargé du secteur privé est on ne peut plus clair : «Nous ne sommes pas parvenus jusqu'ici à un accord qui réponde à nos attentes. L'augmentation générale estimée à 7% que nous exigeons constitue le minimum syndical et nous demeurons attachés à nos revendications». Il est à rappeler que les négociations dans le secteur privé devraient être parachevées fin septembre, conformément à l'accord-cadre signé début juillet dernier. Seulement, avec le retard qu'elles ont pris et les interruptions qu'elles ont connues, elles ne seront pas closes avant la mi-octobre 2012, au cas où les positions des uns et des autres se rapprocheraient.