Les contacts existent entre le coach du CSS et le CA. Ce n'est peut-être qu'une question de jours. A quoi jouent les dirigeants clubistes? Entendu dimanche soir à la radio, Mejdi Khlifi, secrétaire général du Club Africain, annonçait aux auditeurs que le comité directeur se réunirait mardi (aujourd'hui) pour prendre la décision de conserver ou non Bernard Casoni à la tête de l'équipe senior, vu que Slim Riahi était à l'étranger. Or, et d'après une source digne de foi, la réunion a eu lieu bel et bien dimanche soir via skype et la décision de limoger Bernard Casoni a été prise. La preuve est que le site de la même radio privée a divulgué l'information dimanche aux alentours de 21h00. De qui se moque-t-on? Les dirigeants clubistes cherchent à jouer au chat et à la souris avec les médias, ce qui n'est pas à leur honneur. Quel mal y avait-il à donner l'information? De plus, celle-ci a été confirmée le lendemain (hier) par l'agence de presse nationale. Alors, messieurs les responsables un peu de respect pour les hommes de la plume. Une erreur au départ Revenons maintenant au recrutement de Bernard Casoni. Dès le départ, son recrutement était erroné. Slim Riahi, mal conseillé, n'a pas voulu retenir la leçon. Casoni n'a pas fait ses preuves lors d'un premier passage en Tunisie, ni à l'Etoile du Sahel ni au Stade Tunisien. Nous n'avons rien contre l'homme qui est chaleureux comme tous les Méditerranéens. C'est plutôt l'entraîneur qui est mis en cause. Il n'était pas le mieux indiqué pour être l'entraîneur du Club Africain. Slim Riahi et ses collaborateurs l'ont compris tardivement. Le président du Club Africain est mal conseillé et doit comprendre que l'argent seul ne suffit pas à monter une équipe. Aujourd'hui, le mal est fait. Heureusement pour les Clubistes que la saison vient de s'achever. Maintenant, il va falloir trouver la bonne solution. Les entraîneurs ne courent pas les rues en ce moment. Faire appel à un nouvel entraîneur étranger serait suicidaire. Reste l'école tunisienne. Il y a aussi des indices qui ne trompent pas. Attendu lors de la réunion avec les responsables du CSS, Nabil Kouki a fait faux bond. Entendu à la télévision dimanche soir, il a laissé entendre qu'un doute plane sur sa reconduction à la tête du club du Sud. Il est vrai qu'on lui a manqué de respect. Nous n'en dirons pas plus. Les propos de Nabil Kouki à la télévision sont révélateurs à plus d'un titre. Ce coach a été touché dans son amour-propre et il l'a laissé entendre. Pour cette raison, il est peut-être probable qu'il atterisse au Club Africain, le club où il a joué et qu'il a entraîné auparavant avec Abdelhak Ben Chikha pour remporter le championnat national en 2008. Les contacts existent et Kouki est en train de réfléchir au challenge. D'ici là, le président du Club Africain sera de retour de voyage et rencontrera sans doute Nabil Kouki. Nous en saurons davantage dans les prochains jours.