Les conditions de travail se sont détériorées au collège Sadiki (établissement fondé au XIXe siècle). Complètement saturé avec des effectifs d'environ 1.700 élèves, il est devenu quasiment ingérable. Depuis la désignation, l'année dernière, d'une nouvelle direction, la situation est devenue intenable en raison du manque de discipline, de l'ingérence abusive de différentes parties parfois extérieures à l'établissement, la surcharge excessive des classes, la mauvaise répartition horaire, l'insuffisance d'agents d'encadrement... n'ont fait qu'enfler. La rentrée 2012-2013 a vu les choses empirer. C'est ce qui a fait réagir le cadre enseignant. Des mouvements de débrayage ont, alors, eu lieu. Mais malgré tout, rien n'a changé après plus d'un mois de la rentrée. Hier, lundi, les enseignants ont observé un arrêt de travail durant toute la matinée pour protester contre les pratiques du censeur de l'établissement. Accusé de ne pas faire son travail et de ne pas être à la hauteur de sa tâche, ce dernier a été sommé de se démettre. Chose qui a été rejetée par l'intéressé. Le mouvement de grève décidé hier visait à obtenir le départ de ce censeur. L'intervention du commissaire régional à l'éducation (CRE) a réussi à désamorcer la crise. Plusieurs points restés en suspens entre les enseignants et le syndicat, d'un côté, et le CRE, de l'autre, ont été précisés. Un accord de principe a été trouvé qui consiste à prendre en compte les exigences d'un bon déroulement de l'année scolaire et l'engagement du censeur de partir. A la suite de ces résultats, les professeurs de Sadiki ont décidé de reprendre les cours de façon normale dès hier après-midi.