«Le gouvernement n'a pas encore fixé une date butoir pour adopter des propositions et apporter des réformes aux fins de donner un nouvel élan à l'action gouvernementale», a affirmé, dimanche soir, le porte-parole officiel du Congrès pour la République (CPR) Hédi Ben Abbes. «Le CPR souhaite voir ces réformes et propositions entrer en vigueur dans les plus brefs délais», a-t-il dit lors d'une conférence de presse donnée au terme des travaux du deuxième congrès national du parti tenu à Gafsa. «Le travail au sein de la Troïka va dans le bon sens», a-t-il indiqué, faisant remarquer que le CPR va présenter des propositions pragmatiques qui seront adoptées dans les plus brefs délais. Ces propositions, a-t-il expliqué, sont à caractère financier et administratif et se rapportent à la lutte contre la corruption et à l'activation de l'instance indépendante de la magistrature. «Bien qu'il s'attache à la coalition gouvernementale, le CPR aspire à engager des réformes pour favoriser la pérennité de cette alliance», a pour sa part, indiqué le président du conseil national du parti Chokri Yacoub. Le conseil national du Congrès pour la République s'est tenu, samedi et dimanche, à Gafsa, en présence du secrétaire général du parti, Mohamed Abbou, et de 120 membres de son conseil. Cette réunion a permis l'adoption des motions issues de son dernier congrès, d'évaluer son expérience au sein de la coalition gouvernementale et de prendre une décision au sujet de l'institution du principe de la criminalisation de la normalisation avec Israël dans la Constitution. A cet égard, Tarek Kahlaoui, membre du bureau politique du CPR a confié que le groupe du CPR au sein de la Constituante va proposer une initiative portant institution d'une loi organique incriminant la normalisation avec Israël.