Un tir sur le poteau et une tête sur la transversale ont coûté la victoire aux «Bleus» Stade Chedly-Zouiten. Temps froid. Pelouse en bon état. ST et USM font match nul : 1-1. Score acquis à la mi-temps. Buts de Ghannem (7') pour le ST et de Derbali (23') pour l'USM. Arbitrage de M. Mohamed Ben Hassana. ST : Khalloufi, Bahri, Sahraoui, Kouakou, Guizani, El Mabrouk, Kouassi (Ben Salem), Ghannem (Koussy), Sellami, Darragi (Tej), Orok. USM : Skhiri, El Adeb (Ayadi), Poukong, Derbali, Kamoun, Saïed, Diakité, Boukoraâ, Hannachi, Messaâdi (Nasri), Mechmoum (Jedaïed). Buts : 7' : servi dans un espace réduit par Kouassi, Ghannem parvient à ouvrir le score d'un tir croisé à ras de terre. 23' : le corner de Hannachi est bien repris de la tête par Derbali qui égalise. Avertissements : Ghannem (ST), Saïed, Poukong et Hannachi (USM). Expulsion : Nasri (USM) est expulsé durant le temps additionnel pour jeu dangereux. Occasions : 9' : le coup franc des vingt mètres de Derbali heurte le poteau de Khalloufi. 17' : le corner de Hannachi est dévié de la tête par Boukoraâ et la balle atterrit devant Derbali sur la ligne des buts et ce dernier rate le cadre. 29' : le tir en course d'Orok passe près de la transversale de Skhiri. 88' : coup franc de Hannachi, Kamoun s'élève et expédie la balle de la tête sur la transversale. Meilleur joueur : Le sociétaire de l'US Monastir, Ziad Derbali, a parfaitement tiré son épingle du jeu. Après un début de match difficile, le capitaine des «Bleus» a su se ressaisir en contenant le Stadiste Orok puis en rétablissant l'équilibre pour son équipe, l'ex-joueur de l'OB et de l'EST est devenu un élément stabilisateur de l'USM. L'arbitre : Hier, personne n'était content. Ni les responsables usémistes, ni les Stadistes. Pourtant, Ben Hassana a été égal à lui-même. Il était souvent proche des actions qu'il sifflait. Il n'a pas influé sur le résultat du match. Note du match : 6/10 Curiosité : Le tableau lumineux du stade Zouiten est un calvaire pour les journalistes. Il n'a fonctionné que lors de la seconde mi-temps. A quand les réparations nécessaires ? Le match Une question se pose d'entrée. Pourquoi l'entraîneur stadiste a décidé de chambarder son équipe, le compartiment défensif du moins ? En effet, Ghazi Ghraïri a placé Kouakou, le pivot, au niveau de l'axe central pour former la paire avec Guizani. On ne sait trop pourquoi, puisqu'en fin de match, il se décide à faire entrer Koussy dans l'axe et fait avancer Kouakou à l'entrejeu. Et ce n'est pas tout : Ghraïri a préféré Sahraoui à Tej sur le flanc gauche de la défense. Le résultat ne s'est pas fait attendre. Le Stade Tunisien a manqué de punch. C'est vrai que Ghannem a vite trouvé le chemin des filets, mais les joueurs du Bardo ont ensuite calé. Orok s'est certes démené face à la défense adverse, mais il a fini par rentrer dans les rangs. Hier, le Stade Tunisien n'avait pas les jambes pour gagner. C'est fou aussi ce que l'équipe a changé en un temps si court. Le Stade Tunisien a emballé lors des premières journées. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Maudit poteau Les Monastiriens doivent se mordre les doigts d'avoir laissé filer une victoire à leur portée. Ils ont simplement raté le coche et ont manqué de chance. Le poteau, sur un coup franc de Derbali et la transversale, sur un coup de tête de Kamoun en fin de match ont privé l'USM de trois points précieux. Sur l'ensemble du match, les «Bleus» ont été plus audacieux. Mais le football est ainsi fait. Le problème de l'USMonastir s'est situé au niveau des 20 derniers mètres. L'équipe souffre de l'absence d'un finisseur. Ni Messaâdi, ni Mechmoum et encore moins Nasri n'avaient cette force de gagner les duels et de mettre la balle au fond des filets. C'est peut-être là le vrai casse-tête pour Chiheb Ellili.