Les travaux se poursuivent pour la création d'une deuxième décharge contrôlée dans le Grand-Tunis Le milieu naturel est mis à rude épreuve dans plusieurs zones du Grand-Tunis mais aussi dans certaines régions de l'intérieur. Certains espaces sont vite transformés en décharges anarchiques pour y jeter des déchets de toutes sortes. Les éboueurs semblent débordés et n'arrivent pas à collecter tous ces détritus qui jonchent les artères et les places publiques. Les vendeurs ambulants contribuent dans une large mesure à polluer l'environnement qui mérite une meilleure prise en charge d'autant plus que la Tunisie avec ses différentes régions constitue un site touristique. En plus des dépenses destinées à améliorer l'infrastructure et à préserver nos ressources naturelles, une prise de conscience collective est nécessaire en vue d'atteindre des objectifs ambitieux en termes d'esthétique et de propreté. D'ailleurs, les 10,305 MD consacrés cette année à la gestion des déchets permettront la réalisation de plusieurs projets, dont celui de la gestion intégrée des déchets solides. Il semble que la première décharge contrôlée à Borj Chékir ne soit plus en mesure d'absorber tous les déchets provenant de différentes communes situées dans le Grand-Tunis. Les décharges anarchiques seront fermées D'où la réalisation d'une seconde décharge contrôlée et de centres de transfert —dont les travaux se poursuivent cette année— pour les communes du Grand-Tunis. En fait, ce projet va renforcer la première décharge et offrir un espace approprié pour enfouir les déchets ménagers. Les standards internationaux sont évidemment respectés dans le cadre de ce projet qui a fait l'objet d'études minutieuses. Les travaux se poursuivent aussi pour la réalisation de décharges similaires au bassin de Oued Medjerda et dans les gouvernorats de Gafsa, Kasserine, Sidi Bouzid, Zaghouan, Mahdia, Tozeur et Kébili. Les décharges anarchiques seront, quant à elles, fermées et réaménagées dans le cadre d'un deuxième programme élaboré à cet effet. A ce propos, il est utile de préciser que certains terrains blancs non clôturés sont rapidement transformés en décharges par les riverains. Ces espaces devraient être recensés et identifiés en vue de connaître leurs propriétaires qui peuvent relever du secteur public ou privé en vue de les inciter, dans une première phase, à clôturer leurs propriétés et, dans une seconde phase, à construire des bâtiments pour les exploiter à bon escient. Tous ces travaux entrent dans le cadre d'un développement durable pour lequel la Tunisie a opté, vu ses multiples vertus. L'éducation et la sensibilisation en matière de préservation de l'environnement doivent commencer dès la prime enfance pour que la prise de conscience soit totale. L'enfant peut, en effet, sensibiliser sa famille et son entourage quand il est convaincu des bienfaits de la propreté. Une enveloppe de 1,2 MD sera consacrée cette année pour renforcer les capacités nationales dans le domaine du développement durable et fournir l'aide nécessaire pour l'aménagement de jardins et de clubs de l'environnement au sein des écoles.