Le programme de recherche et développement comporte l'approbation de financement de 20 projets pour identifier et étudier des idées et formuler des propositions innovantes au sein de l'entreprise pour un coût de l'ordre de 1,5 MD en 2013 Un programme de développement de l'infrastructure de base industrielle dans les zones intérieures sera appliqué en impliquant le secteur privé dans l'aménagement des zones et des sites industriels L'amélioration de la valeur ajoutée des produits industriels par une intégration plus importante permet de bien positionner les entreprises tunisiennes sur le marché international. Le partenariat avec des entreprises étrangères pourrait faciliter le transfert de la technologie — même de façon partielle —, de gagner de nouvelles parts de marché et de générer des richesses sur le site tunisien. D'où les orientations adoptées par les autorités compétentes pour relier le système de la recherche et de l'innovation à celui de l'industrie. Pour ce faire, des pôles technologiques et des espaces industriels auront pour tâche d'accompagner et d'appuyer l'industrie et d'attirer de nouveaux investissements dans des secteurs prometteurs à haute valeur ajoutée avec de fortes potentialités de recrutement — notamment les diplômés de l'enseignement supérieur — et de production. Le rythme de création d'entreprises serait, par conséquent, augmenté. Implantation d'unités industrielles Le programme de recherche et développement comporte, d'ailleurs, l'approbation de financement de 20 projets pour identifier et étudier des idées et formuler des propositions innovante au sein de l'entreprise pour un coût de l'ordre de 1,5 MD en 2013. L'Etat compte poursuivre, au cours de cette année, l'encouragement de l'investissement privé destiné à l'industrie. D'où le renforcement du Fonds de promotion et de décentralisation industrielle (Foprodi) pour qu'il puisse répondre aux objectifs ambitieux relatifs à la stimulation de l'industrie à travers la multiplication des entreprises. Une subvention de l'ordre de 65MD a été allouée cette année à ce Fonds — contre 58 MD en 2012 — compte tenu du volume des projets approuvés pour le financement au profit des nouveaux promoteurs et des petites et moyennes entreprises. La subvention de l'investissement approuvé dans les zones de développement régional a connu également une évolution. L'investissement dans les zones de développement régional sera évidemment favorisé à travers la mise à disponibilité des terrains pour l'implantation d'unités industrielles. Il s'agit d'atteindre à la fin de l'année 2013 un taux de réalisation du programme à la charge de l'Agence foncière industrielle de l'ordre de 40%. Dans ce contexte, un programme de développement de l'infrastructure de base industrielle dans les zones intérieures sera appliqué en impliquant le secteur privé dans l'aménagement des zones et des sites industriels. L'Etat prendra en charge le coût de raccordement de ces zones aux réseaux externes pour un coût estimé à 3,4 MD. Les régions intérieures prioritaires seront donc dotées, elles aussi, de zones industrielles, ce qui balisera le chemin aux promoteurs voulant créer des entreprises et fournir de nouvelles opportunités d'emploi dans les régions. Par ailleurs, le dispositif de maîtrise de l'énergie sera consolidé à travers l'exécution d'une nouvelle stratégie dans ce domaine pour encourager l'utilisation des énergies renouvelables destinées à la production de l'électricité. Parallèlement, la consommation de l'énergie dans les secteurs du bâtiment et du transport sera rationalisée pour faire des économies.