La Tunisie joue contre la Biélorussie pour éviter la relégation, Malek Jaziri sera cette fois de la partie Ce week-end sera déterminant pour l'équipe de Tunisie en coupe Davis. Le match contre la Biélorussie va être celui du maintien au Groupe 2. Après la défaite face à la Lettonie, il n'y a plus de droit à l'erreur si l'on veut préserver une place au Groupe 2. A notre avis, se maintenir peut être considéré comme une performance, étant donné plusieurs facteurs. Le tennis tunisien n'est pas sur une courbe ascendante, d'autant que l'équipe de Tunisie n'a pas connu de stabilité durant l'année dernière. Avec Malek Jaziri Cette fois, le n°1 de l'équipe de Tunisie, Malek Jaziri, absent face à la Lettonie, sera là. Bien dans les jambes (il dépasse les séquelles de sa blessure) et dans la tête, Malek sera décisif pour le match du simple et du double. Il aura à ses côtés Haythem Abid, joueur de courage et d'expérience, qui peut l'emporter en simple, mais qui va former avec Jaziri une robuste paire en double. Slim Hamza et Ahmed Triki compléteront la liste et on aura un quatuor tonique et complémentaire. Deux matches de simple ce vendredi, un match de double le samedi, et deux dimanche prochain au TCTunis, c'est le programme de la coupe Davis. Coup jouable? Probablement, si on a les moyens d'inquiéter les Biélorusses, imprévisibles et capables de tout. Et on a surtout l'appui du public qui peut servir à fond notre sélection. Point de presse demain Jilani Bouhafa, nouveau président de la FTT, tiendra un point de presse demain au TCT en compagnie des membres de la sélection et de son capitaine Farès Zaïer. Ce sera l'occasion de parler des chances de la sélection en cette coupe Davis. Ça va être une semaine-clef pour notre équipe, mais également pour la FTT et le bureau fédéral. Si on se maintient au Groupe 2, l'opération changement pourra démarrer aisément. Elections ou pas, on attend des décisions pour remettre de l'ordre dans la maison et pour donner un signal pour l'avenir. L'équipe de Tunisie a besoin d'être motivée en cette semaine. Après, il y a beaucoup à dire. Beaucoup à faire.