Les ministères de l'Agriculture et de la Santé ont annoncé, hier, dans un communiqué, le démarrage de la campagne nationale annuelle de vaccination contre la rage des canidés domestiques (chien et chat). Cette campagne qui doit se poursuivre jusqu'au 30 mai prochain, constitue une composante essentielle de la stratégie principale du Programme national de lutte antirabique (Pnlar). A cette occasion, le ministère de la Santé organise avec ses partenaires une campagne d'information et de sensibilisation visant : – D'une part, le renforcement de la participation du citoyen à ce programme de vaccination afin de parvenir à l'objectif de rompre le cycle de transmission chez les animaux – D'autre part, à lui rappeler son rôle fondamental dans la bonne gestion des ordures ménagères qui favorisent la prolifération de ces animaux, et sur l'importance d'une prise en charge urgente en cas d'agression. – Dans ce cadre, il est porté à la connaissance des citoyens que durant les deux dernières années (2011 et 2012) le taux de vaccination des chiens a connu une régression ayant engendré une recrudescence des cas/an durant les dernières années à 282 cas en 2012. Aussi, il est urgent de rappeler que : – La rage animale peut toucher tous les animaux à sang chaud sans présenter des signes cliniques apparents. – La transmission du virus de la rage se fait par suite de morsure, griffure ou même de simple léchage sur une blessure ouverte. – Les signe cliniques de la rage chez l'animal peuvent apparaître de manière totale ou partielle: il peut s'agir d'agression brutale, de salivation abondante, de cris continus ou se limitent à des troubles moteurs (paralysie...) ou même à une mort subite. – En cas d'agression par tout animal, il est indiqué de laver abondamment le lieu de la blessure par de l'eau et de savon et de s'adresser en urgence au centre des soins le plus proche. Il est à rappeler que la vaccination des chiens ainsi que la prise en charge des personnes agressées se font de manière gratuite.