Certains piétons ou conducteurs sont certainement tombés, lundi dernier, sur les danseurs de Syhem Belkhodja qui ont fêté à leur manière la Journée mondiale de la danse avec l'opération feux rouges. Mobilisés au niveau de quelques ronds-points à El Menzah, au Bardo, à El Mourouj ou encore à l'avenue Habib-Bourguiba, de jeunes danseurs sont allés à la rencontre de Monsieur-Tout-Le-Monde l'interpellant dans sa voiture et lui dédiant, le temps d'un arrêt au feu rouge, un mouvement de danse, l'idée étant d'enlever un peu de la morosité du quotidien et de semer un peu de joie, à travers la danse. Et la danse sera présente parmi nous jusqu'au 5 mai à travers le festival «Tunis capitale de la danse», un festival dédié à la danse contemporaine qui a entamé sa marche mercredi dernier avec comme slogan «Juste debout» . Quatre espaces sont réservés aux activités du festival, à savoir, Ness el Fen, le Quatrième art, le Théâtre municipal, le Centre culturel d'El Menzah 6, qui accueilleront, entre autres, la compagnie sénégalaise Amala Dianor, le danseur marocain Youness Khoukhou, les compagnies françaises Manifeste et Hervé Robbe ainsi que les Algériens de la troupe de Ahmed Khemis, «Jawal Compagnie». Au programme également des ateliers d'initiation abrités par le Centre culturel El Menzah 6 et des projections de films sur et autour de la danse. C'est, d'ailleurs, par ces deux volets, que la manifestation a démarré avant-hier, avant d'entrer, le lendemain, dans le vif du sujet.