Issa Hayatou a un point commun avec Zaba : il a pris le pouvoir la même année que lui, soit en 1987. Mais à la différence du sinistre dictateur tunisien, aucun «coup d'Etat» n'a réussi à l'éliminer et aucune révolution n'est passée par la CAF. Heureux et peinard, Issa Hayatou vient d'entamer son septième mandat de suite et devrait l'achever dans un lointain 2017. Enfin, s'il ne change pas d'avis... Sa fin de règne n'annonce toutefois rien de bon. C'est qu'à partir du moment où l'homme qui domine la CAF depuis plus de 26 ans a annoncé son dernier mandat, la bataille de succession fait rage avec tout ce que cela suppose comme manœuvres, compromis et compromissions. Le résultat se voit sur les terrains africains avec la réapparition des arbitres maison et les actes d'intimidation et de violence qui n'annoncent rien de bon. Fin de règne ? Oui, mais la question qui se pose, c'est de savoir si l'autre partie du règne de Issa Hayatou a été meilleure. Sombre passé et sombres perspectives pour le football africain!