Vidéosurveillance 24h/24 dans les centres de dépôt Issue imminente des négociations avec le syndicat du secondaire Trois volets ont constitué l'intervention du ministre de l'Education, Salem Labiadh, dans un point de presse qui s'est déroulé au siège du gouvernement (les examens nationaux, les négociations avec le syndicat général de l'enseignement secondaire et le concours de recrutement). Il a précisé, en ouverture, que c'est aujourd'hui que se terminent les dernières étapes avant le jour J du Bac. Les élèves des classes terminales auront, ainsi, passé les épreuves d'éducation physique, pratiques et de musique. Le ministère est en train de mettre la dernière touche aux différents préparatifs de cet examen national. Dispositions de sécurité Cette année doit être particulière en raison de toutes les dispositions que le ministère a prises pour garantir un déroulement sans aucune anicroche. Le ministre a donc passé en revue les principales mesures. Le volet pédagogique et scientifique est totalement achevé (les épreuves sont prêtes et tout le dispositif est fonctionnel). Quant à l'aspect logistique, le ministre a assuré que rien ne devrait être laissé au hasard. Les centres de dépôt ont tous été équipés de caméras de surveillance. Le responsable direct de ce dispositif de sécurité est le commissaire régional de l'éducation en lien avec la direction générale des examens. La vidéosurveillance est assurée 24h/24h. Il est question, également, de doter les centres de correction des mêmes dispositifs. Les forces de sécurité sont engagées aux côtés de l'armée nationale pour veiller au transport des enveloppes des centres de dépôt vers les centres d'examen. C'est à la suite de réunions qui se sont tenues au niveau régional entre tous les intervenants dans cette opération que ces précautions ont été adoptées. A un autre niveau, le ministre a précisé que son département est tenu responsable de tout ce qui peut arriver et c'est à lui de trouver rapidement les solutions adéquates à n'importe quel problème qui pourrait surgir. Il a, par ailleurs, rappelé que c'est le ministère, uniquement, qui est habilité à fournir toutes les précisions nécessaires et que l'opinion publique et tous ceux qui s'intéressent à cet événement ne doivent pas se fier aux allégations et aux différentes rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux. Car, dans cette conjoncture politique très particulière, il faut s'attendre à une recrudescence de ces rumeurs qui visent à perturber le bon déroulement de ce rendez-vous national. Les négociations avec le syndicat du secondaire En parlant du volet des négociations avec le syndicat général de l'enseignement secondaire, M. Salem Labiadh a rappelé que, depuis son accession à ce poste, il est parvenu à conclure quatre accords importants avec les différents syndicats. Ces rapports ne resteront pas lettre morte mais seront mis en application immédiatement après leur adoption par le Conseil des ministres qui se tient le 30 mai. Les personnels concernés en sentiront directement les effets. Concernant le syndicat général de l'enseignement secondaire, le ministre s'est montré très confiant quant à la possibilité de parvenir à un accord très prochainement. En effet, des propositions concrètes et productives sont en possession de son département, notamment en ce qui concerne la prime de pénibilité de la tâche exigée par le syndicat. Une issue favorable est envisageable qui pourrait éloigner la menace de grève administrative brandie par la partie syndicale. Cet optimisme affiché s'explique par les progrès enregistrés jusqu'ici. Et, à ce titre, une réunion très imminente devrait réunir les représentants du ministère et du syndicat en question pour, peut-être, finaliser un accord et éviter d'en arriver au pire. Cependant, le ministre a tenu à souligner que le second point sur lequel achoppent les deux parties (à savoir l'âge de retraite) est insoluble. Il est insensé de compter sur sa résolution prochaine à cause de la situation actuelle par laquelle passe la Cnrps. Quant au troisième problème qui touche aux suppléants, il existerait probablement une issue. En tout cas, le ministère est déterminé à trouver une solution honorable à ce problème tout autant que le syndicat. Ces solutions devraient tenir compte des droits de chaque partie. Trois scénarios pourraient être envisagés : l'intégration, la régularisation de la situation ou le recrutement. Le dossier est sérieux et demande un examen sérieux. S'agissant des opérations de recrutement, le responsable du ministère de l'Education a insisté sur l'application stricte des règlements. Le recrutement se fait, selon lui, sur la base d'une loi datant de juillet 2012. Celle-ci stipule des dispositions qui sont strictement appliquées et avec la plus grande transparence. Des commissions fiables et crédibles y veillent. Des membres de l'ANC y ont été conviés pour voir de près les différentes phases du recrutement, mais il n'y a eu aucune réponse. Actuellement, il y a deux phases dans ce recrutement. D'abord il y a la sélection à travers les dossiers. Ensuite on procède par l'entretien oral. En répondant aux questions des journalistes, le ministre a pu faire le tour de différents sujets qui préoccupent l'opinion publique. Comme toujours, la question des 25% était présente. Ce fut l'occasion pour le ministre de réitérer qu'elle est toujours en cours et que, pour le moment, aucune solution n'est sur la table.