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Le ballon de la discorde
Spécial coupe du monde 2010
Publié dans La Presse de Tunisie le 07 - 06 - 2010

Comme à chaque Mondial depuis 1970, Adidas sort un nouveau ballon. A chaque fois, il est critiqué
En 2010, le Jabulani n'échappe pas à la règle. La marque allemande s'explique pour nous. Jabulani, un nom qui signifie «faire la fête» en zoulou. Et depuis quelques semaines, c'est plutôt «la fête» du ballon Adidas qui porte ce nom. Hugo Lloris a été l'un des premiers à faire part de ses doutes. «Ce ballon est une catastrophe, a-t-il déclaré le 21 mai dernier avec dépit. Ce qui est étrange, c'est que lorsqu'il est en l'air, il peut très bien ne jamais descendre, ou au contraire descendre d'un coup.» Cela lui avait joué des tours en Coupe de France à Monaco le 24 janvier, lorsque Lyon avait perdu 1-2 et qu'il avait encaissé un but lointain de Nenê. Car le Jabulani est présent sur les terrains depuis de longs mois, et presque personne ne l'avait critiqué. «Depuis décembre 2009, il a été utilisé en Coupe de France, lors de matches de Bundesliga où il a été maquillé pour que les joueurs ne se rendent pas compte qu'on avait changé le ballon. Celui de la Ligue des champions est technologiquement identique. Personne ne l'a critiqué. Nous avons mis le Jabulani à la dispositions de toutes les fédérations en février 2010. On a tout fait pour que les joueurs puissent s'adapter», explique Emmanuelle Gaye, porte-parole d'Adidas France, qui parle d'un effet boule de neige pour expliquer les critiques qui s'abattent sur le ballon depuis quelques jours.
Le pratiquer, c'est l'adopter...
L'adaptation du footballeur, voilà un point d'achoppement de cette polémique. Selon Adidas, les joueurs ont besoin de pratiquer le Jabulani pour l'adopter. Sauf qu'un professionnel est une mécanique de haute précision qui peut se dérégler à cause d'un petit changement de crampons, de règles du jeu (passe en retrait interdite au gardien en 1992) ou... de ballon. «Je suis content d'avoir marqué. Je me suis adapté à la balle», s'est réjoui le Brésilien Bastos (sous contrat avec Nike) mercredi après avoir frappé victorieusement à 139 km/h sur coup franc contre le Zimbabwe (3-0). Les Espagnols, équipés par Adidas, sont persuadés qu'ils vont «s'adapter vite à ce nouvel outil». Mais leur gardien Iker Casillas n'est pas d'accord : «C'est triste qu'à quelques jours d'un Mondial, on ne parle que du ballon parce qu'il est mauvais». Comme quoi, les critiques ne viennent pas forcément de la querelle de clocher que se livrent les deux leaders mondiaux. Du poste peut-être ?
Gardien de but, un poste surexposé
Depuis 1970, Adidas est choisi par la Fifa pour développer le ballon des Coupes du monde. Depuis 1986, la sphère n'est plus en cuir mais en matière synthétique. Et à chaque évolution, les nerfs des gardiens sont mis à rude épreuve. «Lorsque nous avons fait le premier ballon en couleur, le Tricolore en 1998, les gardiens se plaignaient que les couleurs les gênaient !», rappelle Emmanuelle Gaye. 2010 n'échappe pas à la règle. «C'est une horreur, on dirait ceux achetés dans les supermarchés», s'est emporté le Brésilien Julio Cesar. Le Chilien Bravo, l'Italien Buffon et l'Uruguayen Muslera sont du même avis. Le Néerlandais Vonk aussi : «C'est une tragédie. Il bouge dans tous les sens alors qu'on nous dit qu'il est fait pour être stable.» Cette stabilité, c'est effectivement ce qui a été visé par le secteur Recherche et Développement de la marque aux trois bandes qui passe trois ans pour créer un nouveau ballon. «On doit respecter un cahier des charges de la Fifa qui comprend sept critères parmi lesquels le poids, la régularité ou encore le rebond, explique une source interne à Adidas. Le Jabulani est seulement composé de huit panneaux pour plus de régularité. Et on a rajouté des rainures pour le stabiliser et favoriser les contrôles et les frappes des techniciens.» Pourtant, certains joueurs offensifs ne sont pas convaincus. «Ses trajectoires sont bizarres» pour le Brésilien Luis Fabiano, tandis que l'Italien Pazzini parle de «désastre» et d'une balle «difficile à contrôler car elle bouge tout le temps». Les tests en soufflerie ont tous été concluants. La Fifa a ensuite approuvé ce ballon qui respecte le cahier des charges. Ce dernier est-il suffisamment pointu ? Ne faudrait-il pas y ajouter des critères ? On peut se poser la question.


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