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Aziz Krichène largue trois bombes politiques
Coordination des «forces de la révolution»
Publié dans La Presse de Tunisie le 18 - 06 - 2013

Aziz Krichène : «Le 14 janvier, il y a eu un coup d'Etat et non une révolution !»
Abderraouf Ayadi : «J'appelle le président de la République à rendre publiques les archives de Carthage»
Invité hier à l'occasion du lancement de la coordination des « forces de la révolution », Aziz Krichène, conseiller politique du Dr Marzouki, a surpris les présents en déclarant que « le soulèvement populaire a été brisé le 14 janvier 2011 par un coup d'Etat ».
«Le 14 janvier a été un complot contre la révolution, ce ne sont pas les protestataires qui ont poussé Ben Ali à l'exil, ce sont ceux qui l'entouraient qui l'on évincé, car il devenait gênant et menaçait leurs intérêts, du jour au lendemain. Nous avons eu Mohamed Ghannouchi aux commandes qui nous parle au nom de la révolution. La révolution n'est pas parvenue à son terme, le 14 janvier elle ne s'est pas encore structurée pour porter un réel projet pour l'avenir. Les protestataires s'étaient contentés de demander la chute du régime», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le conseiller du président de la République provisoire estime que le parti Ennahdha considère la loi sur l'immunisation comme un moyen d'éliminer un adversaire politique qui a pris de l'ampleur et non comme une affaire de principe. Il ajoute qu'au lendemain de l'élection, les symboles de la corruption auraient dû être jetés tout de suite en prison.
«De toutes les manières, la Troïka n'a ni démantelé l'ancien régime, ni construit un nouveau, elle n'est bonne qu'à mendier auprès des bailleurs de fonds mondiaux. Elle ne représente pas la révolution et, d'ailleurs, je vois très peu de révolutionnaires dans ces partis», s'est-il déchaîné.
C'est donc au milieu de ces déclarations que des activistes proches des partis de tendance islamiste ont annoncé hier à Tunis la formation d'une coordination des « forces de la révolution » visant, selon le communiqué, à « faire face aux contre-révolutionnaires et à réaliser les objectifs de la révolution ».
L'initiative s'inscrit dans la continuité du « congrès national pour la reddition des comptes » qui s'est tenu en janvier, sous l'impulsion du parti de Abderraouf Ayadi, l'un des défenseurs de la loi, dite «d'immunisation de la révolution ».
«L'initiative réunit plusieurs partis politiques comme le mouvement Wafa et le parti Tahrir, ainsi qu'un certain nombre d'associations telles que la Ligue de protection de la révolution et l'association Liberté et Equité», explique Hatem Ressaïsi, porte-parole de la coordination.Selon lui, le but de ce rassemblement est de «structurer la révolution et de lutter contre la corruption ».
«Nos invités ont malgré eux gâché notre fête », nous confie Hatem Ressaïsi, qui a eu du mal à convaincre les représentants de la Ligue de protection de la révolution de retourner à la salle de conférences, eux qui ont été outrés par les propos de Aziz Krichène, conseiller politique du président de la République provisoire, qui a considéré que le « 14 janvier a été un coup d'Etat et non une révolution » et que « la loi sur l'immunisation n'est qu'une manœuvre politique que certains utilisent pour faire du chantage politique».
«S'il n'y a pas eu de révolution, que sommes-nous en train de faire ici ?», rétorquent violemment les représentants de la LPR avec un langage frôlant parfois l'indécence.
Fidèle à lui-même et fort d'un public qui lui est déjà acquis, Abderraouf Ayadi a lancé des accusations à l'emporte-pièce envers ceux qu'il a qualifiés de «comploteurs et de collaborateurs à la solde des sionistes» avant d'appeler le président de la République provisoire à «rendre publiques les archives de Carthage dont une partie a été transférée dans des maisons privées en complicité avec Israël», a-t-il argué.
Le leader du mouvement Wafa s'en prend dans la foulée aux médias « soumis aux hommes d'affaires véreux et aux sionistes» et va même jusqu'à mettre en doute la version officielle concernant les évènements du mont Chaâmbi.
«Aujourd'hui, on nous demande d'applaudir les policiers qui, jadis, nous persécutaient », dit-il, avant d'ajouter : «Je sais qu'on me prend pour un fou, mais l'avenir me donnera raison».


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