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Une zone à risque
Place Barcelone
Publié dans La Presse de Tunisie le 24 - 06 - 2013

La Place Barcelone a pris la mauvaise réputation d'un passage à risque. Entre braquages et «natra» (vol à l'arraché), on ne compte plus les délits commis dans cette rue. Et le phénomène semble perdurer.
Depuis l'avènement de la révolution de la dignité, cette situation n'a cessé d'empirer surtout avec l'éclosion des étalages anarchiques du côté de la Place Mongi Bali.
Il est 11h20. Une foule assez impressionnante anime la Place Mongi Bali (entre la gare ferroviaire de la Sncft et l'ambassade d'Italie) autour d'étalages vendant des articles de tous genres (fripe, faux bijoux, chaussures, ceintures en cuir, etc.). On se croit dans un souk hebdomadaire du côté du Mellassine ou de la Hafsia. Et l'image nous renvoie, étrangement aussi, au centre-ville de Bizerte qui a beaucoup souffert ces derniers mois de la présence des étalages anarchiques délogés le 28 mai dernier par une opération coup de poing pilotée par les forces de l'Ordre.
Or, devant un tel constat, plusieurs commerçants riverains de la place Mongi Bali, dont les boutiques et les échoppes ouvrent désormais sur un tel paysage si désolant, ont fini par tirer la sonnette d'alarme, surtout que la question sécuritaire devient de plus en plus préoccupante. D'ailleurs, Mohamed Ali, commerçant, estime que «our après jour, la situation est devenue de plus en plus critique. A part le fait que ce genre de commerce parallèle est en train de donner un coup fatal sur le côté esthétique de la place avec des déchets et des débris accumulés tout au long de la journée, il ne passe pas un jour, surtout le vendredi, qu'une femme ne crie au vol.»Certes, soutient-t-il, «à plusieurs reprises, la police est intervenue pour déloger ces individus, mais à chaque fois, ces derniers ont fini par réintégrer la place. C'est à l'image du jeu du chat et de la souris».
Des voyous squattent la place
Selon plusieurs témoignages, plusieurs « voyous » ont trouvé refuge dans ce genre d'activité où l'ameublement de leur commerce est composé soit d'entassements de cartons mis à plat, soit de sacs éventrés, sans sangles ni fermetures, laissant paraître des vêtements déposés n'importe comment.
«Ici on en voit de toutes les catégories sociales. Des barbus, des voyous, des ex-tolards ...», souligne Fethi, un habitant du quartier. «Ils vendent du tabac, fruit de la contrebande qui sévit sur la frontière tuniso-algérienne, des portables généralement volés ou bien de la contrefaçon made in China sans oublier les vêtements de la fripe déposés sur des paillasses faites de vieux chiffons ou sur des baches en toile. Ces individus sont les seuls maîtres des lieux . Tout le monde les craint et les évite. En
face, les autorités compétentes décrètent toujours le silence radio ».
Mais ce qui inquiète encore plus, c'est que tout le monde se retrouve aujourd'hui exposé au risque. On apprend ainsi, que tout récemment, quelques vendeurs ont tenté d'agresser un journaliste photographe qui accomplissait son travail (Pickpockets et « arracheurs » de colliers.
Un peu plus loin, à quelques dizaines de mètres au sud de la place Mongi Bali, se trouve la rue de la gare qui joue le rôle d'un passage de connexion avec la station des louages de Bab Alioua ainsi que la gare routière des bus de Tunis-Sud avec la Place Barcelone. Or il paraît que cette rue a changé ces dernières années de vocation pour devenir le repère des voleurs à l'arraché et des pickpockets.
Femmes victimes
En effet, ces derniers, à l'image des rapaces, commencent par guetter la gent féminine qui porte des colliers ou des sacs à main pour en faire leurs victimes. Ce qui a contraint certains à changer, par précaution, d'itinéraire. «Honnêtement, cela fait deux mois que j'ai cessé de prendre ce passage pour accéder au centre-ville surtout depuis que j'ai assisté à quelques agressions.», témoigne Mme Monia Kramti.
«Depuis ce jour-là, j'ai décidé de ne plus prendre ce passage tout en optant pour d'autres directions . Certes, le chemin est plus long, mais il a l'avantage d'être plus sécurisé», ajoute-t-elle.
De son côté, Inès Mtimet, une jeune étudiante, a sa propre version concernant ces actes de violences . Elle a été victime le mois dernier d'un vol à l'arraché survenu dans cette même rue. «C'était aux alentours de 17h00 quand un individu m'a agressé en arrachant mon collier. J'ai été pétrifiée par la peur. C'était comme un éclair de foudre. Tout s'est passé en une fraction de seconde. Plusieurs individus sont venus à mon secours. Malheureusement, le voleur a fini par semer un des hommes qui voulu le poursuivre.»


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