Le train est le moyen de transport le plus sûr, ne serait-ce qu'il arrive à des heures fixes et ne serait-ce que pour cette raison que les usagers le préfèrent au bus dont les horaires ne sont jamais réguliers. En outre certains prennent du plaisir à voyager en train, où ils se sentent mieux en sécurité que dans un bus. En effet les pickpockets préfèrent le bus où ils peuvent opérer discrètement et efficacement, puis disparaître dans la nature à l'arrêt suivant. Il semble toutefois que prendre le train, devient plutôt un supplice car c'est de moins en moins sécurisant. Désormais, certains braqueurs choisissent le train où ils montent en bande pour mieux intimider les passagers et semer la terreur parmi eux. C'est qui s'est passé la semaine dernière dans le train de la banlieue sud. A la gare d'Ezzahra lycée, des énergumènes sont montés, brandissant couteaux et épées pour s'en prendre aux voyageurs en les malmenant et en les obligeants à leur remettre tout ce qu'ils pouvaient avoir sur eux. Mais cette fois-ci, la vigilance des agents de la sécurité l'a fort heureusement emporté. Ils ont demandé au conducteur de bloquer les portes et de foncer directement sur Tunis, là où un accueil « chaleureux » leur a été réservé par les agents de l'ordre. Les voyageurs qui ont été épargnés d'un braquage spectaculaire,ont tenu à porter plainte contre les agresseurs avant d'être reconduits à leurs destinations respectives. Quant aux braqueurs ils ont été placés en détention, et inculpés par le procureur de vols qualifiés, trouble à l'ordre public et port prohibés d'armes blanches. Mystérieux cambriolages A Ezzahra, la rue Habib Bourguiba est cette rue commerçante qui va de la gare jusqu'à la plage et qui fait le cachet de cette charmante ville balnéaire de la banlieue sud. On n'aurait jamais imaginé que les magasins dans cette rue où le poste de police est à moins de cent mètres, feraient un jour l'objet de cambriolage. Et pourtant c'est ce qui s'est passé vendredi dernier, où deux magasins ont été cambriolés. Les commerçants ont porté plainte contre X, et une enquête a été ordonnée par le, procureur de la République près le tribunal de première instance de Ben Arous, afin de mettre la main sur les coupables. Ahmed NEMLAGHI