La Presse Economie passe désormais au format tabloïd. Ce n'est évidemment pas la seule nouveauté. Même si, rien que le passage à ce genre de format permet de dégager de nouveaux horizons à un espace dédié à l'information économique. Un domaine où la clarté et la précision sont de rigueur. Plus aéré, offrant une plus grande visibilité, votre supplément privilégiera, dans la mesure du possible, les articles courts agrémentés le plus souvent d'illustrations graphiques et de photos. Avec ce nouveau format, les articles longs n'ont forcément plus droit au chapitre. La concision devient la règle sans, en rien, ôter à la pertinence de l'information. Bien au contraire, celle-ci gagne en richesse et en diversité à la faveur de nouvelles rubriques qui sont autant de repères pour le lecteur. Elle gagne ainsi tout particulièrement en visibilité. Ce n'est évidemment pas peu au moment où cette même visibilité est aujourd'hui la plus recherchée et la plus attendue par la sphère de l'investissement et par les différents opérateurs économiques. On le voit d'ailleurs dans l'attentisme dont font montre les investisseurs. Ce ne sont ni la volonté d'investir ni les sources de financement de nouveaux projets qui font défaut. Ce qui,en revanche, fait quelque peu défaut, c'est un environnement clair et stable qui permet d'envisager l'avenir avec sérénité et de décider d'engager des investissements sur le long terme. Pour le moment, les intentions d'investissement dans l'industrie sont en hausse de 17% par rapport à l'année 2012. De janvier à mai 2013, 1.644 projets ont été déclarés, dont 64 présentant un investissement de plus de 5MD. Selon le bulletin de conjoncture publié par l'APII, les intentions d'investissement concernent surtout les créations d'entreprises, les projets à participation étrangère. Preuve que la volonté d'investir, du moins la propension à investir, est plus forte que la crainte d'un non-retour sur investissement. Dans bien des cas en effet, les initiateurs de projets considèrent que c'est en temps de crise qu'il faut investir. Pour eux, investir en période de basse conjoncture, c'est prendre un temps d'avance sur les autres, c'est se préparer dès aujourd'hui au rebond de croissance de l'économie tunisienne. Un rebond que les observateurs et les institutions financières et monétaires internationales prévoient pour 2014...Pour peu, bien entendu, que d'ici-là le pays gagne en stabilité et en visibilité.