Organisée à Bizerte, cette compétition continentale n'a vu que la participation de la Tunisie et de l'Algérie. Le championnat d'Afrique de la Zone I a été réduit à sa plus simple expression. Programmée à Bizerte avec, en principe, la participation de la Tunisie, l'Algérie, le Maroc et la Libye, cette compétition n'a pas attiré la totalité des participants. Seules deux sélections nationales, celles de la Tunisie et de l'Algérie ont pris part à cette joute africaine. Du coup, elle est devenue maghrébine. Si les absents n'ont pas forcément tort, le staff technique national s'est retrouvé tout de même à la tête d'une délégation de 74 athlètes condamnés à briller avant les championnats d'Afrique des nations prévus au mois d'août à Tunis. Le niveau de la compétition a été tout juste moyen. Il y a eu des combats déséquilibrés en raison d'un faible arbitrage, et ce, en dépit de la présence du membre de la commission d'arbitrage mondiale de karaté Rafael Ortega, ce dernier était invité pour diriger un stage d'arbitrage. Mention pour Touati, Berreayen et Khamassi Ce championnat maghrebin a vu l'éclosion de quatre athlètes qui ont consolidé leurs statuts de futurs champions, à l'instar de Lina Touati, Adam Hanachi, Wissal Rezgui, Dhiaeddine Ben Rhouma, Chaïma Bouaziz, Aous Mediouni, Chedlya Ben Fadhel et, bien sûr, Safouane Khamassi, ce combattant est actuellement le meilleur karatéka du pays. C'est l'occasion ou jamais pour encadrer cet athlète afin de le préparer convenablement aux prochains championnats du monde prévus en Allemagne. Il y a lieu de souligner que la Tunisie a glagné 16 médailles d'or alors que l'Algérie n'a récolté que 14 médailles.