Un départ canon. Pour sa première en Bundesliga, face à Augsbourg, Pierre-Emerick Aubameyang a frappé fort. L'ancien Stéphanois a claqué trois des quatre buts des siens, participant donc activement à la victoire des siens (0-4). «Sincèrement, je ne pouvais rêver plus gros kif», a-t-il assuré à L'Equipe. Pourtant, à l'entendre, rien n'est dû au hasard. Lui, qui a appris qu'il serait titulaire la veille du match, pointe le jeu pratiqué par le club pour expliquer sa performance. «Si c'est facile de jouer au Borussia ? Oui, ça l'est. C'est incroyable de voir comment les ballons arrivent tout le temps ! On joue très vite vers l'avant, avec une énorme densité dans le jeu. C'est vraiment un autre rythme». Un autre rythme qu'à Saint-Etienne, un environnement qui n'est cependant pas différent, à en croire le Gabonais. «Le fait d'être presque tous du même âge joue beaucoup. Je retrouve un peu ce que j'ai connu à Saint-Etienne. Mais en plus grand. Le Borussia est aussi un club familial, qui entretient une relation extraordinaire avec les fans». Sa relation avec son nouvel entraîneur, Jürgen Klopp, serait également semblable à celle qu'il entretenait avec son coach Galtier : «Ça se passe très bien entre nous. Il m'a demandé de jouer comme je sais le faire. C'est ce que je fais». Mais si le club ou l'accueil de ses coéquipiers – «ils ont su me mettre dans les meilleures conditions» – ont beaucoup joué dans ce départ tonitruant, Aubameyang pointe également un état d'esprit. «Avant d'arriver, papa m'a bien brieffé. Il m'a dit d'être prêt d'entrée. J'ai mis beaucoup de concentration dans ce que je faisais et ça a marché». Oui, tout a parfaitement fonctionné. Et s'il faudra encore attendre pour émettre un meilleur jugement, il va sans dire que l'adaptation d'Aubameyang se déroule parfaitement bien. A ce rythme-là, il n'aura aucun mal à dépasser les 19 buts qu'il a inscrit la saison passée dans le Forez. Pour le plus grand plaisir du mur jaune. Eto'o à Chelsea, Benzema à Arsenal ? À dix jours du début de la saison, le marché des transferts est en pleine ébullition en Angleterre. Alors que le Camerounais Samuel Eto'o pourrait quitter la Russie pour Chelsea, le Français Karim Benzema serait dans le viseur d'Arsenal. Après avoir été sacré l'année dernière meilleur joueur du championnat de Russie, Samuel Eto'o n'est désormais plus la priorité de son club du Anzhi Makhachkala. En pleine crise financière et énervé par les piètres résultats du début de saison, le propriétaire de l'équipe, le milliardaire Suleiman Kerimov, a annoncé mercredi qu'il allait faire des économies et se séparer de certaines de ses stars. «Nombre de nos coûteuses vedettes vont quitter Anzhi, et le budget du club va baisser de 50 -70 millions de dollars par an», a ainsi expliqué sur Twitter Konstantin Remchukov, le président délégué du club, qui pointe actuellement à la 13e place du championnat. Les retrouvailles entre Eto'o et Mourinho ? Recruté en 2011, le Camerounais Samuel Eto'o, qui reçoit le plus gros salaire au monde versé à un footballeur (20 millions d'euros par an), est donc prié de se chercher un nouveau club. Selon le «Guardian», le Lion indomptable pourrait trouver une voie de sortie du côté de Chelsea. Son ancien entraîneur à l'Inter Milan, José Mourinho, avec qui il a remporté la Ligue des champions en 2010, est à la recherche d'un buteur et souhaiterait le faire venir dans la capitale anglaise. Reste à savoir si Chelsea sera capable de débourser un salaire de plus de 400.000 euros par semaine pour le joueur âgé de 32 ans. Le club d'Arsenal est également à la recherche d'un attaquant. D'après le «Daily Star», l'entraîneur Arsène Wenger serait notamment intéressé par Karim Benzema. Après avoir échoué à recruter Gonzalo Higuain et après les difficultés dans le dossier Luis Suarez, les Gunners seraient prêts à débourser 46 millions d'euros pour s'offrir le buteur français du Real Madrid. Après avoir inscrit 87 buts en 183 rencontres en Liga, Karim Benzema, sous contrat jusqu'en 2015, serait à la recherche d'un nouveau challenge.