Pour l'entraîneur marsois, un match à huis clos n'a pas de saveur Mercredi après-midi, les Marsois devaient recevoir les Béjaois en amical. Le match devait avoir lieu à partir de 17h00 sur la pelouse du stade Chtioui. Alors que Dragan et ses joueurs étaient en réunion technique en prévision du match, ils ont reçu un appel téléphonique de la part de leurs hôtes les informant qu'ils ne viendraient pas. L'entraîneur banlieusard a dû suppléer le test amical par un match d'application : «Je me suis adapté à la situation. Nous avons fait une bonne séance d'entraînement en remplaçant le test par un match d'application qui m'a permis de faire jouer l'ensemble des 22 joueurs. Je n'ai pas d'appréciation à faire vis-à-vis des Béjaois. Ils doivent avoir leurs raisons et leurs problèmes internes qui les ont empêchés de venir. J'aurais aimé qu'ils viennent et partagent avec nous le plaisir de jouer. C'est triste de ne pas pouvoir jouer au football.», confie le technicien franco-serbe à l'issue de la séance d'entraînement de mercredi. «Fin prêts» Quand on a le football dans les gènes, on ne peut qu'être malheureux qu'il n' y ait pas de compétition. Dragan nous a paru un peu affecté rien que de ne pas pouvoir disputer un test amical , alors que dire pour le championnat national qu'on n'arrive pas à faire démarrer : «J'aimerais qu'on joue la compétition et qu'on arrête d'en parler sur les plateaux des radios et des télévisions. J'ai préparé mon équipe en fonction de la date initiale du démarrage du championnat. Toutefois, le report du coup d'envoi de la compétition nous a servi à quelque chose. Cela a permis à accorder plus de temps de préparation à Hichri et Garbouj qui ont débarqué tardivement. Je suis content que ces derniers se soient fondus dans le moule. Je suis satisfait du comportement de mes joueurs qui forment un groupe homogène et discipliné. Mon équipe est prête pour la compétition. En tant que footballeur, j'aimerais voir le championnat tunisien démarrer le plus tôt possible et en présence du public. Car jouer un match à huis clos n'a pas de saveur.», estime l'entraîneur marsois. Pour Dragan comme pour tous les passionnés du ballon rond, il est temps de redorer le blason du football. Fédération, clubs et ministère de l'Intérieur doivent réunir les conditions pour que le championnat reprenne en présence du public.