Rien ne semble arrêter l'haltérophile tunisienne, habituée de plus en plus au podium L'exploit ne laisse pas indifférent. Et même si elle n'est pas encore au top de ses performances, Ghada Hsine est allée plus loin qu'on ne pouvait imaginer. La médaille d'or qu'elle vient de remporter à la dernière édition des Jeux Islamiques témoigne de l'étendue de ses qualités à la fois technique et physique. Il faut dire que les Jeux Islamiques ne dépassent pas le fait d'être une étape de préparation pour la sélection tunisienne dont les objectifs sont essentiellement concentrés sur le championnat du monde et le championnat d'Afrique. Le règlement de cette échéance, qui vient de se dérouler en Indonésie, est différent des autres épreuves. A l'instar des Jeux Olympiques, une seule médaille consacre le décompte final du total des épreuves de l'arraché et de l'épaulé-jeté. Ce qui exige un effort plus soutenu et un rendement plus fourni. Ghada Hsine a su dépasser toutes ces contraintes et s'est imposée encore une fois en réussissant à forcer la décision. Une ascension rafraîchissante D'une épreuve à l'autre, rien ne semble arrêter une athlète qui ne manque pas à chaque fois de se mettre en évidence et d'être au rendez-vous des grands exploits, quelle que soit la nature de la compétition. Ses aptitudes reflètent cette détermination à vouloir aller toujours vers l'avant. Chaque médaille, chaque consécration en appellent d'autres. Et c'est toujours l'étape suivante qui compte. Pour elle, le plus important, le plus dur est ce qui reste à faire et non pas ce qui a été déjà acquis. Après les Jeux Islamiques, les défis que Ghada Hsine serait désormais appelée à relever ont d'autres noms, mais toujours la même signification : le championnat du monde en Pologne à partir du 18 octobre prochain et le championnat d'Afrique qui aura lieu au Maroc du 28 octobre au 5 novembre. L'objectif reste le même : le podium comme priorité absolue. Ses chances seront encore une fois à la hauteur de ses aspirations. Au fur et à mesure qu'elle avance sur la voie de la consécration et des exploits et que son parcours prend à chaque fois une plus grande dimension, ses ambitions deviennent encore plus légitimes et surtout plus justifiées. La prestation des autres haltérophiles retenus pour les Jeux Islamiques a été quant à elle décevante. Faouzi Kraidi(56 kg) a terminé à la sixième place. Même chose pour Khalil Mouelhi(85 kg), qui n'a pas pu obtenir mieux que la cinquième place. Il faut dire que les deux athlètes ont été alignés dans des catégories auxquelles ils n'appartiennent pas. Le premier étant encore cadet, alors que le deuxième évolue au sein des juniors. Pour sa part, Yosra Dhiab, qui fait partie elle aussi de la catégorie cadette, a été disqualifiée en ratant les essais. Pour ces jeunes athlètes, la participation aux Jeux Islamiques devrait leur servir comme expérience, notamment en prévision de nouvelles échéances. Jusque-là, ils ont connu des hauts et des bas. Le meilleur est encore à venir...