Les haltérophiles tunisiens ne sont pas seulement dans une quête de médailles, mais aussi de confirmation. Les défis que la sélection tunisienne ne cesse de relever se poursuivent et ne se ressemblent pas. Mais l'objectif a toujours un nom: le podium. Les athlètes tunisiens n'ont d'autre ambitions que les médailles à remporter quelle que soit la nature des épreuves. Leur parcours en est fortement conditionné. Il y a lieu de retenir en effet cette détermination aux exigences de haut niveau. Surtout que la plupart d'entre eux n'ont plus désormais droit à l'erreur, notamment après avoir atteint un niveau qui leur interdit le moindre faux pas. La concurrence au plus haut niveau et le registre dans lequel ils évoluent leur avaient permis d'aller droit au but. Ils savent en effet d'où ils viennent, où ils vont et surtout ce qui les attend. C'est ainsi qu'ils disputeront la prochaine édition du championnat d'Afrique, qui aura lieu au Maroc du 28 octobre au 5 novembre, sous le signe de la confirmation. Tous les haltérophiles retenus pour cette épreuve savent pertinemment qu'ils sont tenus par l'obligation de la consécration. Beaucoup d'entre eux visent la plus haute marche du podium: la médaille d'or qui est désormais le principal objectif de ceux qui ont désormais le statut de favoris dans cette épreuve. Favoris, oui, mais aussi avertis. Le championnat d'Afrique réunit en effet les meilleurs athlètes du continent. Ceux dont les efforts et le parcours sont essentiellement concentrés sur cette épreuve. Le titre africain donne à son auteur un statut particulier. Une place prépondérante, compte tenu notamment des horizons qu'il est censé dégager. Mais les exigences auxquelles les haltérophiles devraient faire face sont différentes des autres échéances. Plus encore: elles nécessitent un véritable surpassement dans l'effort. Chaque édition comporte son lot de surprises. Chaque édition est différente des précédentes. C'est pourquoi, rien n'est gagné d'avance. La prudence est plus que jamais exigée dans ce genre d'épreuve. Le staff technique a retenu les athlètes qui sont réellement en mesure de monter sur le podium. Ceux qui sont au top de la performance. Amine Doghmane(94 kg), Karem Ben Hnia(69 kg), Marwène Ouertani(62 kg), mais aussi Nouha Landoulsi(50 kg), Cyrine Guezmir(62 kg), Yosra Laâbidi((+75 kg). Et la liste est encore longue car la sélection tunisienne aborde ce championnat d'Afrique avec des ambitions valorisées, mais surtout légitimes. Dans un contexte qui rend l'échec inacceptable, seule la consécration est belle. La défaite est tellement stigmatisée que le risque d'être perçu comme un perdant devient chez ces athlètes insupportable. Ces derniers ne sont pas seulement dans une quête de médailles, mais surtout de confirmation. Il serait bon de tirer les enseignements d'une certaine injustice sportive qui touche l'haltérophilie tunisienne. Qu'on le veuille ou non, on doit admettre que cette discipline, qui est souvent la principale source de la distinction du sport tunisien, mérite plus de considération et surtout de reconnaissance de la part de l'autorité de tutelle. Il y va même de la crédibilité et de l'honneur du sport tunisien. Les haltérophiles retenus: Mohamed Amine Bouhajba (50 kg). Marwène Ouertani (62 kg) Karem Ben Hnia (69 kg) Amine Doghmane (94 kg) Nouha Landoulsi (48 kg) Cyrine Guezmir (62 kg) Yosra Laâbidi (+75 kg)