La guerre psychologique a déjà commencé En faisant attention à ne pas se laisser entraîner dans les solutions de facilité après son succès de l'aller par le score net de 2 buts à zéro, le CSS a mis les bouchées doubles pour être à son top niveau le jour «J», celui de la finale retour de cette épreuve continentale. Concentration et application ont été les mots d'ordre de tous les joueurs. Les entraînements qui ont eu lieu d'abord à Sfax puis à Lubumbashi ont été soigneusement menés, donnant l'occasion à l'entraîneur Krol de rappeler aux joueurs quelques principes de base. «On est tous conscients de la délicatesse de la tâche qui nous attend samedi face à notre adversaire», a souligné le capitaine de l'équipe sfaxienne, Ali Maâloul. Et d'ajouter : «La finale se joue en deux manches. Et si nous avons réussi à remporter la première, il nous est impératif de la confirmer par une seconde victoire, ou à défaut par un résultat de parité, pour confirmer notre supériorité». Des postes en ballottage Krol a une idée bien précise sur le degré de forme de tous ses joueurs. Aussi, certain postes sont-ils restés en ballottage comme celui de défenseur axial où Ben Salah et Derbali se disputent le droit de faire partie du onze rentrant. Tout comme Didier Libré, Ghazi Chellouf et Taoufik Salah pour un poste à l'entrejeu. Pour sa part, Taha Yacine Khenissi serait probablement retenu parmi les rentrants à la place de l'Ivoirien Idrissa Kouatyé qui passe par une période «sans». La dernière séance d'entraînement d'avant-match, prévue cet après-midi à l'horaire du match, (14h30 heure tunisienne) et sur le terrain central du stade du TP Mazembe qui abritera demain la rencontre, devra permettre à l'entraîneur Krol de se fixer sur la composition définitive de son équipe rentrante. Des signes avant-coureurs peu rassurants Il convient de préciser, d'autre part, que le séjour de la délégation sfaxienne à Lubumbashi se déroule dans de bonnes conditions, et ce, en dépit de quelques accrocs à l'atterrissage de l'avion de 800 km de la capitale. Les membres de la délégation ont dû attendre entre autres plus de 50 minutes pour pouvoir descendre de l'avion en l'absence d'un escalier, ceci sans parler des difficultés qu'ils ont rencontrées ensuite pour récupérer leurs bagages à l'aéroport. Mais tout a fini par rentrer dans l'ordre, tout en espérant que le match se déroulera dans de bonnes conditions. Mais ça, c'est une autre paire de marches.