affirme l'entraîneur Bousnina après la victoire de son équipe sur un ensemble gabésien pas au point en attaque L'entraîneur hammamlifois par intérim Noureddine Bousnina a été très lucide après la victoire du CSHL avant-hier contre le Stade Gabésien (1-0). «Je retiendrai surtout notre esprit de corps et notre détermination pour renouer avec le succès. J'ai vécu ce match, bizarrement, avec un scénario idéal, au départ, puis nous avons été hésitants avec quelques pertes de balles en seconde mi-temps. Le match a été difficile jusqu'au bout. On n'a pas été spécialement brillant, mais on était dans un bon état d'esprit et on n'a rien lâché. On a retrouvé cette force collective indispensable et cet état d'esprit susceptible de nous valoir de bons résultats. Cela a été vraiment différent pour moi d'être ainsi au bord du terrain. On a la tête qui bouillonne et le cœur qui bat plus vite. Cette victoire, c'est le fruit du travail de Férid Ben Belgacem qui a été malchanceux», a souligné Noureddine Bousnina. Bloc adverse La clé de la rencontre était finalement assez simple à trouver pour les Gabésiens. Ils se devaient de créer des situations propices à des un-contre-un qui ne permettent pas au jeu hammamlifois, basé principalement sur la création et l'utilisation des intervalles, de se développer. Et pour cela, il fallait d'abord imprimer un grand pressing sur la relance hammamlifoise afin de permettre à Kramti et Cissé de développer leur jeu. La possession de la balle assurée, il s'agissait désormais de bien l'utiliser pour les Gabésiens afin de favoriser les contres de Kramti, Baker et Ayew. Lorsque les Gabésiens ont le ballon, ils font face à un bloc banlieusard organisé sur deux lignes de quatre avec Diakité et Jaziri (auteur du but de la victoire). De par leur schéma de jeu, un surnombre (Meskini, Hamed, Ziadi, Ben Romdhane) se crée naturellement au milieu du terrain avec la montée des latéraux à hauteur de la ligne médiane. SG : un léger mieux, mais... Les changements opérés par Chiheb Ellili en deuxième mi-temps n'ont pas changé la physionomie de la partie. Et pour cause, plus qu'un bouleversement structurel, il s'agissait de changer les joueurs qui n'arrivaient pas à créer des occasions. Malgré les tentatives de Mohamed Ali Slama (qui a remplacé Kramti), le SG n'a pas trouvé les ressources nécessaires pour égaliser et arrêter cette hémorragie de résultats négatifs. «Il suffit de renouer avec le succès. Le CSHL a mieux joué que nous. A la reprise, on a fait de notre mieux pour égaliser, mais en vain», a déclaré Chiheb Ellili.