Les hommes de Del Bosque n'ont plus le choix, ils doivent gagner sous peine de voir leurs chances s'évaporer. Le Honduras n'a pas montré grand-chose dans le premier match, mais méfiance... Coup de théâtre pour le public espagnol lors du premier match face à la Suisse, l'équipe qu'on plaçait comme la première favorite à la victoire finale , s'effondre devant la Suisse. Pourtant, elle joue un grand match avec un milieu créateur et très entreprenant qui a mis à rude épreuve les Helvètes. Une Espagne aussi virulente où les accélérations à partir du milieu de Xavi, Iniesta et Buskets, et les infiltrations imprévisibles de Silva et Villa, mais il manquait cette touche de réussite et cette efficacité offensive qui ont toujours marqué la prestation de l'Espagne. Del Bosque a-t-il joué avec trop de milieux défensifs ? La place de Torres s'est fait sentir puisque c'est un attaquant de pointe de métier qui a les qualités nécessaires pour peser sur les défenses adverses. Aujourd'hui, on devra voir le prodige de Liverpool partir d'entrée aux côtés d'une constellation de stars dont l'objectif est si simple : se réhabiliter et offrir le football offensif habituel. De la pression, il y en a sûrement sur les épaules des équipiers de Xavi, mais c'est le moment ou jamais de retrouver le chemin des victoires. L'association Torres-Villa en attaque, et les montées de Ramos et de Capdevilla vont constituer le menu principal des plans de l'Espagne. L'adversaire du jour n'a pas la même valeur , ni les mêmes moyens. C'est ce qui met l'Espagne devant l'opportunité de rebondir avant le choc face au Chili. Résister Avec une sélection espagnole au complet, des joueurs qui vont être sollicités et ils ont l'habitude de le vivre (les joueurs du Real et du Barça essentiellement) , les joueurs du Honduras n'auront pas à passer une agréable soirée. D'autant qu'il ont affiché beaucoup de fragilité défensive face au Chili. Mais les Sud-Américains , sous l'impulsion de leurs attaquants Pavon et Suazo, vont essayer de résister, de jouer la carte des contres et d'attendre une aubaine. Exactement comme la Suisse. Un match à gros enjeu pour l'Espagne: le vrai départ ou le cauchemar qui va se poursuivre?