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Quelle vocation pour l'école de l'avenue d'Algérie ?
Bizerte
Publié dans La Presse de Tunisie le 11 - 01 - 2014

La nouvelle affaire de l'école primaire de l'avenue d'Algérie mobilise citoyens et associations dans un effort commun et concerté pour empêcher l'installation d'un commissariat de police à l'emplacement de l'établissement désaffecté.
La majorité des Bizertins se souviennent encore de cette bâtisse qui dressait sa hideuse stature sur la vaste avenue Hassen-Ennouri. Le «Balace El Ghali», comme on l'appelait, portrait ombrage à un centre-ville qui peinait à retrouver un certain lustre. Sa démolition en 2010 a été un vrai soulagement pour les riverains, quoique, aujourd'hui, son emplacement ait été transformé en parking municipal et en fourrière aux abords aussi peu amènes.
Un nouveau «Balace El Ghali»
Mais Bizerte possède cette caractéristique, peut-être unique, d'enfiler les problèmes sans pour autant montrer des dispositions à les prévenir ou à les traiter. Sitôt le problème «Balace El Ghali» résolu, la ville s'est trouvée confrontée à celui non moins délicat de l'école de l'avenue d'Algérie. A l'instar du premier édifice, cette école, fondée au tout début du siècle passé, occupe une place centrale de la ville historique. Le développement des cités résidentielles de banlieue a déplacé la population et provoqué une réduction remarquable des effectifs. L'âge de la construction ajouté à une absence manifeste d'entretien ont fini par porter le coup de grâce à un monument digne d'être classé au patrimoine, eu égard à son architecture typiquement coloniale.
L'urgence de la reconversion
L'école est déclarée potentiellement dangereuse pour la population scolaire. Elle est fermée officiellement en 2008. Ses portes et fenêtres ont été murées, par crainte des squatteurs, alors que les risques d'accidents demeurent élevés, des pans entiers des balcons chutant dangereusement dans la rue et sur la tête des passants.
L'urgence de reconversion de l'école s'imposait sous la pression des citoyens et des associations d'intérêt public. Aussi loin que l'on se souvienne, l'école était exploitée par le ministère de l'Education et il ne faisait pas de doute qu'elle lui appartenait. Cependant, elle s'avéra être propriété de l'Etat et il semble que la municipalité de Bizerte n'ait pas réussi à en obtenir la concession.
De centre culturel à un hôtel
de police
Les hypothèses les plus fantaisistes et les plus improbables ont été émises quant à la future destination de l'école qui commençait à faire le désespoir des Bizertins, lesquels parlaient déjà d'un nouveau «Balace El Ghali» tant la bâtisse devenait une plaie disgracieuse sur le visage de la ville, nonobstant les dangers qu'elle fait courir aux passants.
Une information est venue affirmer que l'école pourraît être transformée en un centre culturel évolué. La population bizertine s'en est trouvée réjouie, la ville souffrant chroniquement de l'absence d'un espace culturel digne de son renom et de son statut.
Cependant, une information contraire est venue jeter la confusion. L'école serait en toute vraisemblance reconvertie en... un commissariat de police. Grande émotion chez les citoyens qui rappellent justement que la ville est assez encadrée de postes, commissariats et autres districts. Ils évoquent l'exemple de l'ancien consulat de France à Bizerte qui a été tout simplement affecté à la police avant d'être rasé pour un pseudo-nouveau plan urbanistique qui n'a jamais pu voir le jour. L'emplacement de cet ancien édifice n'est plus aujourd'hui qu'un immense terrain vague sale et repoussant.
Farouche opposition des citoyens au projet
Les Bizertins dans leur ensemble s'insurgent contre une telle décision. Des voix s'élèvent pour dénoncer des décisions «irréfléchies», la société civile se mobilise et des associations s'attellent à collecter des signatures citoyennes en faveur d'une pétition appelant à l'abandon de cette mesure. Des pages des réseaux sociaux s'ouvrent pour recueillir des forums de discussion d'une telle mesure. L'on n'est pas encore en mesure de fournir des chiffres, mais il semble que la cause ait mobilisé l'opinion.
Les Bizertins se déclarent résolument et farouchement opposés à l'implantation d'un commissariat de police en cet emplacement.


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