L'allélopathie ou encore l'invention du scientifique autrichien Hans Molish sera débattue dans le cadre d'un congrès qui se tiendra à l'institut supérieur agronomique « Chott Meriem » à Sousse du 6 au 9 février sous le signe «Allélopathie, allant de l'avant». Premier du genre, ce congrès verra la participation de 150 scientifiques issus de 18 pays. Terres appauvries, environnement pollué et agriculteurs en difficulté. C'est le bilan d'un recours effréné aux herbicides, fongicides et insecticides entre autres «ides». Le constat est on ne peut plus amer. Mais, qui veut peut, comme on dit. C'est que le salut et l'initiative sont plutôt du côté de certains chercheurs tunisiens et étrangers, s'étant minutieusement penchés sur la question, pour remonter dans l'histoire et renouer avec une technique datant de 1937. L'on parle dans ce sens, de « l'allélopathie » qui peut constituer un souverain remède pour une agriculture qui va mal et pour des terres faisant face à mille et une menaces. L'allélopathie est un ensemble d'interactions biochimiques entre deux ou plusieurs plantes. Les composés pétrolochimiques qui en découlent jouent un rôle important dans la compétition aux ressources environnementales telles que l'eau, la lumière et les substances nutritives, dans l'armement chimique de défense des plantes contre leurs prédateurs. Cette technique permet également de réduire l'utilisation d'herbicides, de fongicides et d'insecticides visant la fertilisation des terres. L'allélopathie ou encore l'invention du scientifique autrichien Hans Molish sera débattue dans le cadre d'un congrès qui se tiendra à l'institut supérieur agronomique «Chott Meriem» à Sousse du 6 au 9 février sous le signe «Allélopathie, allant de l'avant». Premier du genre, ce congrès verra la participation de 150 scientifiques issus de 18 pays. Lesquels scientifiques réalisent que le recours démesuré aux produits agrochimiques, à base de combustibles fossiles tels que les engrais et les pesticides, a des conséquences néfastes en parlant terres cultivables et environnement. D'autant plus qu'il a provoqué une grande pression sur les ressources de combustibles fossiles non renouvelables. Les débats s'articuleront de ce fait autour des difficultés auxquelles fait face l'agriculture tunisienne et mondiale, des progrès enregistrés jusque-là et des contraintes. Puis, on traitera des bienfaits de l'allélopathie comme technique privilégiant l'utilisation des allélochimiques en tant que pesticides et régulateurs de croissance dans l'agriculture, tout autant comme réducteurs de la pollution de l'environnement et garants de l'équilibre écologique faune-flore. Force est de constater, par ailleurs, que certaines informations sont actuellement disponibles sur l'allélopathie dans les pays développés, alors que la recherche demeure dans un état embryonnaire dans les pays des zones tropicales et bus-tropicales des pays sous-développés.