Prochainement, un système d'adhésion des ONG à cette nouvelle plateforme Le portail électronique «Jamaity.org» a été lancé récemment par le Réseau Euro-Med des droits de l'homme (Remdh), en partenariat d'un groupe d'organisations non gouvernementales locales et internationales. Il s'agit, entre autres, de l'Union européenne, de l'Institut arabe des droits, l'Institut français, l'ambassade du Royaume des Pays-Bas à Tunis, British Council et l'Association de développement sans frontières. Cette nouvelle plateforme en ligne ambitionne de faciliter l'accès aux informations sur le travail de la société civile en Tunisie. Intervenant sur les motivations de création de ce projet et les prestations de services à offrir à leurs pairs, tous les partenaires ont tenu à souligner la portée d'un tel portail, fruit d'une étroite collaboration et d'une concertation mutuelle pendant deux ans ou presque. En l'absence, jusque-là, d'un pareil cyberespace associatif pur et simple, cette initiative se veut un nouveau forum virtuel d'échange et d'interaction sur des questions d'intérêt commun. Cela consiste à fédérer l'ensemble de l'information aujourd'hui fragmentée et dispersée entre les sites des différents ministères et ONG internationales et la rendre plus accessible au double niveau linguistique et technique. En fait, «Jamaity», selon le directeur des projets au British Council, Sadem Jebali, permet d'ouvrir largement les opportunités et les perspectives devant plus de trois mille associations tunisiennes opérant en matière des droits de l'homme, toutes vocations confondues. D'où l'utilité de cette nouvelle plateforme qui devrait, prévoit-il, s'ériger, dans une phase ultérieure, en une association indépendante au service de la société civile tunisienne. Justement, comment la servir? Elle vient de mettre à sa disposition un large éventail de rubriques et de services semblant utiles pour son action sur le terrain, partout dans le pays. Travail en réseautage pour faire en sorte que soient mises à profit toutes les capacités associatives afin de contribuer au développement du pays. Ce faisant, un centre de ressources documentaires est mis en ligne pour pouvoir comporter entre autres la documentation numérique, le partage des expériences, la publication des résultats des projets associatifs par localisation géographique et thématique. Le tout agencé et référencé dans une base de données des associations (adresses, contacts..) et des bailleurs de fonds intervenant en Tunisie. Pour la prochaine étape, on parle d'un système d'adhésion des ONG à cette nouvelle plateforme. Actuellement, a-t-il recensé, quelque 1.600 associations ont été contactées et listées. D'autant plus, un calendrier dynamique des événements liés à la société civile, et annexé par des articles publiés sur les activités des ONG, figure aussi sur cette plateforme d'information bilingue. Celle-ci, selon M. Jebali, serait en mesure de servir également les médias en mettant à leur disposition des informations spécifiques sur les associations, leur répartition géographique, ainsi que sur leurs actions d'intervention tous azimuts.