• Poursuite des négociations avec l'Union européenne au sujet de la libéralisation du secteur des services • Objectif : une meilleure productivité des entreprises en favorisant les nouvelles technologies, la créativité, les services logistiques et le transport Les perspectives du secteur des services s'annoncent prometteuses grâce à un ensemble de mesures prises au profit des promoteurs. Ces derniers ont droit à plusieurs avantages et facilités qui devraient leur permettre de bien se positionner aussi bien sur le marché intérieur que sur le marché extérieur. En effet, malgré la diminution du rythme des échanges commerciaux – suite à la baisse de la demande extérieure du fait de la récession – crise financière et économique oblige, il a été possible de moderniser le cadre institutionnel et législatif du secteur des services au cours de l'année écoulée. Ainsi, l'administration électronique est instituée progressivement au niveau du secteur public. Au niveau législatif, on peut citer l'entrée en vigueur du Code de la douane et du Code des services financiers pour non-résidents, ainsi que la mise en place d'un système évolué du registre commercial. Evidemment, les mécanismes d'appui des entreprises relevant du secteur des services ont été renforcés pour qu'ils s'acquittent de leur mission avec l'efficience requise. Aussi, le secteur privé a-t-il été impliqué davantage dans l'investissement pour créer des projets et activités prometteurs comme, à titre d'exemple, les projets afférents aux services commerciaux modernes et au marketing. Simplification des procédures commerciales Déjà, en 2009, les négociations avec l'Union européenne se sont poursuivies au sujet de la libéralisation du commerce des services. Il a été question également d'arrêter un ensemble de réformes et de dispositions de nature à améliorer le climat des affaires. L'exécution du programme de mise à niveau et de la stratégie de promotion du secteur des services devrait faciliter l'intégration dans le marché mondial et d'exploiter les opportunités disponibles. L'amélioration du climat des affaires est concrétisée, entre autres, grâce à la simplification des procédures du commerce extérieur et à la diminution des droits douaniers. En même temps, l'Etat compte moderniser davantage les services administratifs – particulièrement ceux destinés aux chefs d'entreprise – et de créer de nouvelles zones de services logistiques, tout en actualisant les législations relatives aux affaires et à la création d'entreprises dans le secteur des services. Un intérêt important est donné à l'amélioration de la productivité des entreprises opérant dans le secteur et à leur environnement en favorisant les nouvelles technologies de l'information et de la communication, la créativité, les services logistiques et le transport. Cette orientation va dans le sens de l'institution de la société du savoir qui favorise une relation entre le dispositif de la recherche scientifique et les entreprises de production. Les pôles technologiques sont appelés, de leur côté, à jouer un rôle plus important dans ce cadre surtout que le programme de mise à niveau est élargi pour englober le secteur des services qui contribue à l'amélioration du rythme de la croissance. D'où la place de choix qu'occupent, aujourd'hui, les activités liées à l'intelligence dans le secteur des services à valeur ajoutée et à forte employabilité des diplômés de l'enseignement supérieur notamment. Le processus de libéralisation du secteur des services va bon train. Cela nécessite une mise à niveau de toutes les entreprises pour pouvoir s'adapter aux nouvelles exigences du tissu économique, tout en s'ouvrant sur la concurrence étrangère. La stimulation de l'investissement et de la création de nouvelles entreprises se fait en parallèle avec l'amélioration de l'environnement des entreprises de services, de l'actualisation du cadre juridique et du système informatique – pour assurer une meilleure classification des entreprises opérant dans le secteur – sans négliger pour autant l'aspect qualité, la promotion des compétences et l'intégration du secteur dans l'économie mondiale. Les entreprises bénéficient de l'appui et de l'accompagnement nécessaires pour pénétrer dans les marchés extérieurs. L'objectif assigné par l'Etat consiste aussi à faciliter davantage les procédures du commerce extérieur et d'utiliser les technologies numériques pour la commercialisation des produits tunisiens dans le cadre des réseaux mondiaux de distribution et du commerce électronique.