Le monde du karaté tunisien jubile après le limogeage du directeur technique national de la Fédération tunisienne de karaté, Saïd Ben Hassen. L'affaire entre la tutelle, les clubs, les entraîneurs, les arbitres et le DTN ne cesse d'alimenter les débats depuis deux ans. Selon plusieurs responsables du karaté tunisien, «il est impossible de continuer à travailler avec le DTN qui a fait beaucoup de dépassements. Il ne cesse de se prendre pour le président de la FTK. Il a réussi à avoir des affinités avec quelques cadres de la tutelle pour imposer ses dépassements». Mais heureusement que le ministre et Mongi Boularès, président de la FTK, ont pris la sage décision de virer Saïd Ben Hassen qui a porté atteinte au karaté tunisien. Des noms comme Mohamed Monêm Hamouda et Mohamed Jemaâ sont cités pour reprendre les destinées de la direction technique nationale. Bataille en vue autour de l'article 21 Jamais dans les annales du sport tunisien le karaté n'est tombé si bas, et ce, en raison de l'incapacité de la tutelle de prendre des décisions radicales pour trancher dans cette affaire de la FTK. L'article 21 devrait trancher, et ce, après les résultats du rapport de l'inspection présidée par Souhaïel Cheour. En dépit du limogeage du DTN Saïd Ben Hassen, le statu quo domine la situation catastrophique du karaté tunisien. Chalguef et Me Houda Jrad à la rescousse? Après avoir restructuré le 2e étage de la tutelle en désignant Chokri Ben Hassen et Ali Al Abassi, le ministre pense sérieusement à redonner au 1er étage de la tutelle un sang neuf, en désignant Moncef Chalguef et Me Houda Jrad (ex-membre de la FT kickboxing et actuelle trésorière à la FTNatation) à la tête de quelques structures qui ont perdu leur crédibilité par la présence de quelques irresponsables qui n'ont pas eu le courage de démissionner de leurs postes respectifs.