Une semaine après son retour, il boude de nouveau les entraînements Jamais l'Espérance n'a eu affaire à un cas d'indiscipline aussi flagrant et qui s'est étalé sur le temps, que celui de Youssef Blaïli. Un joueur au caractère cassant et qui refuse, depuis quelque temps, de se plier à la règle la plus élémentaire du professionnalisme : la discipline. Youssef Blaïli est un footballeur professionnel. En ce sens, la relation professionnelle stipule que l'employé se conforme au planning de travail proposé par son employeur et qu'il doit l'aviser en cas d'absence. Mais voilà que Blaïli se comporte comme un enfant gâté. Encore une absence injustifiée Depuis le mois de décembre dernier, la relation entre le joueur et son club n'est pas au beau fixe. Avant et pendant le mercato hivernal, le milieu offensif de l'Espérance a fait planer le mystère sur son avenir avec le club en multipliant les déclarations sur d'éventuels contacts ici et là. Mais ni le club de Sochaux ni aucun autre prétendant n'a présenté une offre officielle à l'Espérance. Refusant de temporiser, Blaïli s'est montré indiscipliné et cassant, et a fini par pousser Hamdi Meddeb à le renvoyer en personne le 30 janvier dernier. Depuis, le joueur a été écarté des entraînements avant d'être autorisé à réintégrer le groupe la semaine dernière avec, au menu, un programme de réadaptation spécifique. Le joueur devait reprendre du service à l'entame des entraînements, mercredi. Mais la «star» algérienne a décidé de retarder son retour à la scène de 24 heures. Soit. Mais il devait être présent cette semaine pour poursuivre son programme spécifique. Youssef Blaïli a encore une fois brillé par son absence, prétendant qu'il pensait bénéficier avec les autres joueurs de quatre jours de repos. Il est temps d'en finir Franchement, le joueur en fait un peu trop. Et il peut mettre une croix sur ses ambitions de faire partie de l'équipe nationale de son pays. Car on ne pense pas que le sélectionneur algérien fera appel à un joueur indiscipliné et en inactivité. Il est temps que Hamdi Meddeb et son bureau assument leur responsabilité et mettent un terme à cette affaire. Tout le monde sait maintenant que son contrat prend fin le 30 juin 2015 et non pas en 2014. Blaïli fait partie de la liste africaine. C'est un joueur qui a du talent et qui peut apporter une plus-value à l'équipe. Cela, personne ne peut le contester. Mais qu'il joue ou qu'il quitte le club à jamais et qu'on en finisse. Car le feuilleton Blaïli commence à porter préjudice à l'image de l'Espérance. En autorisant le joueur à reprendre les entraînements et à réintégrer l'équipe, la direction du club a bonnement respecté la charte de la Fifa et ses lois qui défendent en premier lieu les intérêts des joueurs. Un club est contraint par la Fifa à faire en sorte que son joueur s'entraîne normalement. L'Espérance est dans son droit. Il est temps que l'Algérien change de comportement.