Détermination absolue à faire cette grève devant ce que le syndicat général de l'enseignement de base estime être un rejet des «revendications légitimes» C'est à travers des communiqués publiés sur le site de l'UGTT ou par le biais de déclarations de presse que les responsables du syndicat général de l'enseignement de base ont fait savoir que la grève générale des 14 et 15 mai 2014 aura lieu. Rien n'a été obtenu après plusieurs heures de négociations samedi dernier (10 mai) avec le ministère. Les principaux porte-parole du syndicat imputent cet échec au refus catégorique opposé par le département de l'Education aux demandes formulées depuis un certain temps. Selon M. Mohamed Hlaiem, membre du syndicat général, il n'existe pas de négociations et que ce que disent les médias ne sont que des rumeurs. Il a ajouté, aussi, que le ministère n'accorde aucune importance aux problèmes des enseignants. De son côté, le nouveau secrétaire général du syndicat général de l'enseignement de base, M. Mastouri Gammoudi, a assuré que les discussions avec le ministère étaient arrivées à une impasse. La responsabilité en revient au ministre lui-même qui ne veut pas reconnaître les droits légitimes du corps enseignant. Aussi, promet-il «une leçon» à ce « ministre qui méconnaît le secteur et son militantisme». Les deux responsables précités affirment que les bases sont totalement déterminées à réussir la grève. Le déroulement prévu consiste à être présent sur les lieux du travail durant le premier jour. Quant au deuxième, les enseignants dans les régions tiendront des rassemblements devant les Commissariats régionaux à l'Education. Les enseignants du Grand-Tunis et des gouvernorats proches seront conviés à se réunir devant le ministère à partir de 10 heures du matin. Pour ce qui est de la grève administrative, le secrétaire général du syndicat a rappelé que la commission administrative sectorielle se réunira immédiatement après cette action pour en fixer les modalités.