Les exportations ont atteint, durant les quatre premiers mois de cette année, des quantités estimées à près de 6.7 mille tonnes d'une valeur de 97.2 MD contre respectivement 6.1 mille tonnes et 85 MD à la même période de 2013. Le secteur de la pêche peut exploiter davantage les opportunités d'exportation qui sont offertes non seulement par le marché européen mais aussi sur les marchés africain et arabe. Congelés, les produits de la mer sont très sollicités par les consommateurs vu leur goût et leurs vertus sur la santé. De plus, la qualité des produits tunisiens est reconnue dans les différents pays et particulièrement en Europe qui n'impose pas de quotas ni de restrictions à l'exportation. D'où la nécessité de profiter des avantages proposés pour exporter le maximum de produits de la pêche en fonction d'une demande de plus en plus accrue. Les prix pratiqués sur le marché international sont, en général, avantageux et permettent aux exportateurs de faire un chiffre d'affaires positif. Toutefois, il semble que ces opportunités ne sont pas toujours exploitées entièrement compte tenu de plusieurs facteurs dont celui qui concerne le manque de productivité. Ainsi, la production des produits de la pêche a atteint, au cours des cinq premiers mois de cette année, près de 45.200 tonnes contre 44.170 tonnes au cours de la même période de 2013, ce qui correspond à une hausse de 2% ou 1.030 tonnes. Ces chiffres pourraient augmenter d'ici à la fin de cette année, d'autant plus que les armateurs ont mobilisé leurs embarcations — après avoir effectué la maintenance d'usage — en vue de réaliser de nouvelles performances en termes de production et d'exportation. Se conformer aux normes en vigueur Les exportations ont atteint, durant les quatre premiers mois de cette année, des quantités estimées à près de 6.7 mille tonnes d'une valeur de 97.2 MD contre respectivement 6.1 mille tonnes et 85 MD à la même période de 2013, soit des évolutions de 10% en quantité et de 14% en valeur. Les professionnels essayent de diversifier l'offre en faisant preuve d'innovation et de créativité pour attirer l'attention de nouveaux clients tout en fidélisant les anciens. Une attention particulière est donnée à l'emballage et aux conditions de transport pour que les produits arrivent à destination en parfaite qualité et selon les normes en vigueur appliquées au niveau international. Si la Tunisie est exportatrice des produits de la pêche, elle est également importatrice de grandes quantités de poissons pour appuyer l'offre sur le marché local. D'après les chiffres disponibles, les importations, au cours des quatre premiers mois de cette année, ont atteint près de 8.2 mille tonnes d'une valeur de 23.79 MD contre 11.7 mille tonnes d'une valeur de 39.2 MD durant la même période de l'année écoulée, ce qui correspond à une chute de 8% en quantité et de 5% en valeur. Cela augure de bons résultats au cours du reste de l'année dans la mesure où l'Etat compte davantage sur la production nationale pour satisfaire les besoins en diminuant le recours à l'importation. Les prix de vente au public demeurent, toutefois, assez élevés pour toutes les espèces de poissons. En tout cas, le secteur de la pêche a enregistré un écart positif sur la balance commerciale durant les quatre premiers mois de l'année en cours d'une valeur de 73.4 MD contre 61.3 MD à la même période de 2013. Les producteurs et les exportateurs tunisiens sont capables de faire de nouvelles performances moyennant la mise en place d'une infrastructure de pêche solide et de conditions de travail favorables. Les arrêts de travail répétitifs devraient connaître une diminution sensible au cours de la prochaine étape pour pouvoir atteindre les objectifs déjà fixés. Outre la pêche traditionnelle qui se fait en haute mer, l'aquaculture semble également bien se porter et contribue dans une large mesure à satisfaire les besoins de consommation tant au niveau local qu'au niveau extérieur. La production du secteur, au cours des cinq premiers mois de 2014, a été estimée à 2.750 tonnes environ au lieu de 3.310 tonnes à la même période de l'année écoulée, soit une baisse de 560 tonnes. Les activités de l'aquaculture ont encore de grandes potentialités pour se développer davantage vu les nouveaux investissements qui devraient permettre une augmentation de la production dans un contexte concurrentiel.